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Chili Pas d’obsèques nationales pour Pinochet, mais des funérailles militaires

L’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet, décédé dimanche, a reçu hier les honneurs militaires en présence de sa famille et de 4 000 sympathisants lors d’une cérémonie de funérailles où la seule représentante de l’État, la ministre de la Défense, a été copieusement sifflée. Avant la cérémonie, le commandant de l’armée de terre, le général Oscar Izurieta, avait laissé entendre que Pinochet n’aurait pas reçu de tels honneurs si la justice, qui l’avait inculpé de plusieurs violations des droits de l’homme, avait eu le temps de le condamner. Pinochet, décédé à 91 ans, a reçu un hommage militaire en tant qu’ancien chef des forces armées, poste qu’il conserva après la fin de la dictature (1990) jusqu’en 1998. La présidente socialiste Michelle Bachelet a en revanche refusé d’organiser les funérailles nationales prévues pour les anciens chefs d’État. À l’issue de la cérémonie, la dépouille de l’ancien dictateur devait être incinérée. Ses cendres seront ensuite emportées par la famille dans sa propriété de Los Boldos à 110 km à l’est de Santiago, en bordure du Pacifique. Les organisations des droits de l’homme ont rappelé les 3 000 morts et disparus de la dictature et les 30 000 personnes torturées par son régime alors que ses partisans préfèrent mettre en avant le « miracle économique chilien » dont ils lui attribuent le mérite.

L’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet, décédé dimanche, a reçu hier les honneurs militaires en présence de sa famille et de 4 000 sympathisants lors d’une cérémonie de funérailles où la seule représentante de l’État, la ministre de la Défense, a été copieusement sifflée. Avant la cérémonie, le commandant de l’armée de terre, le général Oscar Izurieta,...