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OPÉRA Triomphe pour la première de «Aïda» à la Scala de Milan

Le public a fait un triomphe jeudi soir à la première de Aïda qui ouvrait la nouvelle saison de la Scala de Milan, réservant 13 minutes d’applaudissements debout à ses interprètes et au metteur en scène Franco Zeffirelli. La presse italienne était unanime, hier vendredi, à encenser cette version «grandiose, colossale» de l’opéra de Verdi avec sur scène pas moins de 350 chanteurs, choristes, danseurs et figurants qu’il fait évoluer dans le décor grandiose d’une Égypte or, verte et turquoise. Interprétation «fascinante et convaincante», écrit le critique lyrique du quotidien romain Il Messaggero avec «une Égypte de rêve présentant des scènes inoubliables capables de captiver même les passionnés de jeux vidéo». Pour le quotidien milanais La Stampa, ce fut «une nuit de roi» pour l’enfant prodige de la Scala, Franco Zefirelli, 83 ans, qui retrouvait le théâtre de ses débuts après 14 ans d’absence et qui signait là sa cinquième version de Aïda en 53 ans de carrière. Le chef d’orchestre Riccardo Chailly, le danseur Roberto Bollé, la mezzo-soprano Violetta Urmana dans le rôle-titre ont eu droit à des ovations, tandis qu’une petite partie du public se montrait, selon la presse, plus réservée pour la performance du ténor Roberto Alagna (Radames), «une belle voix, mais pas particulièrement lumineuse», selon Il Messaggero. La salle formait jeudi soir un parterre de personnalités avec, au premier rang, le chef du gouvernement italien Romano Prodi, la chancelière allemande Angela Merkel, le président grec Karolos Papoulias, les ministres de la Culture français et italien Renaud Donnedieu de Vabres et Francesco Rutelli, mais aussi l’acteur britannique Rupert Everett, la comédienne française Fanny Ardant, les footballeurs Luis Figo et Marco Materazzi, ainsi que le fils du colonel Khadafi, Saif al-Islam. Une grande fête, avec 750 invités et des mets concoctés par 40 chefs, a clos la soirée. Les rares chanceux qui avaient réussi à acheter pour 50 euros une des 140 places non réservées aux invités de marque avaient dû faire la queue pendant trois jours devant le théâtre pour acquérir un billet. Cette nouvelle mise en scène a été conçue, à la demande du surintendant de la Scala, Stéphane Lissner, pour être exportée. Elle sera présentée au Japon et en Israël en 2009, et peut-être en 2010 à Shanghai.

Le public a fait un triomphe jeudi soir à la première de Aïda qui ouvrait la nouvelle saison de la Scala de Milan, réservant 13 minutes d’applaudissements debout à ses interprètes et au metteur en scène Franco Zeffirelli.
La presse italienne était unanime, hier vendredi, à encenser cette version «grandiose, colossale» de l’opéra de Verdi avec sur scène pas moins de...