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Réunion, en Finlande, des ministres des Affaires étrangères de l’UE et du pourtour méditerranéen Européens et Arabes veulent croire à un nouvel espoir au Proche-Orient

Signes d’ouverture du Hamas, appel d’Ehud Olmert à la reprise du dialogue, cessez-le-feu à Gaza : Européens et Arabes voulaient croire hier à un nouveau souffle pour la paix au Proche-Orient tout en disant craindre les promesses non tenues. «Il existe un espoir latent fondé sur les récents développements » entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré hier le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, résumant le sentiment général qui prévalait parmi les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) et du pourtour méditerranéen réunis à Tampere (Finlande). « Je pense qu’il y a des perspectives. Il y a quelques jours encore, ces perspectives n’existaient pas », a abondé Nabil Chaath, conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas, au troisième jour d’une trêve bilatérale globalement respectée dans la bande de Gaza malgré quelques tirs de roquettes. Selon M. Moussa, cet espoir « se fonde sur le cessez-le-feu (à Gaza), sur les déclarations (du chef du bureau politique du Hamas) Khaled Mechaal concernant une acceptation d’un État palestinien d’après les frontières de 1967, et l’offre du Premier ministre israélien (Ehud Olmert) de démanteler des colonies et de se retirer des territoires » palestiniens. « Ce pourrait être un bon point de départ » pour une relance du processus de paix, a-t-il ajouté. Nabil Chaath avance trois conditions pour une reprise sérieuse du dialogue israélo-palestinien : la consolidation du cessez-le-feu, un échange de prisonniers et la « cessation immédiate du siège des Palestiniens ». Ces conditions réunies « conduiront directement à la table des négociations », selon lui. À court terme, Européens et Arabes soulignent l’urgence de mettre en place le gouvernement palestinien d’union nationale. Ce qui permettrait de stabiliser la situation politique des Palestiniens et faciliterait une rencontre entre le président Abbas et Ehud Olmert, que tous disent souhaiter. « Si le gouvernement d’union nationale se met rapidement en place, alors il faudra le considérer comme un interlocuteur », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy. Dix partenaires méditerranéens des 25 étaient représentés à la réunion de Tampere : Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, territoires palestiniens et Turquie. Les 35 ministres ont adopté, après force discussions et à la dernière minute une déclaration conjointe réaffirmant leur engagement envers la « feuille de route » pour le Proche-Orient qui prévoit la création d’un État palestinien indépendant.
Signes d’ouverture du Hamas, appel d’Ehud Olmert à la reprise du dialogue, cessez-le-feu à Gaza : Européens et Arabes voulaient croire hier à un nouveau souffle pour la paix au Proche-Orient tout en disant craindre les promesses non tenues.
«Il existe un espoir latent fondé sur les récents développements » entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré hier le secrétaire...