Brèves régionales

Des experts appellent Abou Dhabi à miser sur la technologie Des responsables et des experts réunis hier à Abou Dhabi lors d’une conférence sur le pétrole et le gaz ont mis l’accent sur l’importance de la technologie pour permettre aux réserves pétrolières de répondre à la demande mondiale croissante. « Nous allons bientôt faire face à un défi représenté par la difficulté de production de pétrole », a déclaré le ministre omanais du Pétrole et du Gaz, Mohammad ben Hamad ben Saïf al-Romhi, lors de la 12e Abu Dhabi International Petroleum Exhibition and Conference (Adipec2006). « Nous en avons déjà fait l’expérience à Oman. C’est pénible et onéreux. Cette maladie est contagieuse et se répandra dans les autres pays du Golfe », a ajouté le ministre. « Nous devons utiliser une technologie avancée pour augmenter le taux global de récupération des gisements pétrolifères », a ajouté M. Romhi, en précisant que seulement 20 % des réserves prouvées de pétrole et 10 % des réserves de gaz dans les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en Iran et en Irak « ont été extraites ». Oman ne compte pas baisser sa production de pétrole Le sultanat d’Oman, non-membre de l’OPEP, n’envisage pas de baisser sa production après la décision du cartel de réduire sa production de 1,2 million de barils (mbj) par jour pour faire remonter les cours, a déclaré hier le ministre omanais du Pétrole et du Gaz. « Oman est en train de produire juste en dessous des 800 000 bj, dont les condensats. Cette année, nous sommes déjà en train de produire 10 à 12 % de moins qu’en 2005. Par conséquent, nous n’envisageons pas de réduire notre production », a déclaré Mohammad ben Hamad ben Saïf al-Romhi aux journalistes à Abou Dhabi. « Oman n’est pas un grand pays producteur et notre production diminue à certains moments en raison de problèmes techniques », a conclu le ministre. Émirats : taux de croissance estimé à 23 % en 2006 L’économie des Émirats arabes unis devrait enregistrer un taux de croissance de 23 % en 2006 à prix courants, a affirmé la ministre de l’Économie, cheikha Loubna al-Qassemi. « Nous prévoyons une augmentation de 23 % du produit intérieur brut à prix courants à 162,7 milliards de dollars, 132,2 milliards de dollars en 2005 », a-t-elle dit, citée par l’agence officielle WAM. Cette forte croissance est due aux prix élevés du brut, a expliqué la ministre de ce pays riche en pétrole, ainsi qu’à la croissance dans d’autres secteurs de l’économie. « L’économie des Émirats est devenue plus diversifiée, en raison des efforts du gouvernement pour développer des secteurs comme l’aviation, les opérations logistiques, le tourisme et l’industrie », a-t-elle ajouté, lors d’une conférence sur le partenariat entre le Moyen-Orient et l’Asie du Sud à Dubaï. Le secteur non pétrolier aux Émirats avait progressé de 18,6 %, à 85 milliards de dollars en 2005, représentant 64,3 % du PIB. Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé la croissance économique réelle aux Émirats à 8,5 % en 2005 et prédit une croissance de 11,5 % en 2006. AlgérieTélécom ouvrira son capital à la fin du 1er semestre 2007 Le groupe public de télécommunications Algérie Télécom (AT) ouvrira son capital avant la fin du premier semestre 2007, a annoncé le PDG du groupe Slimane Kheireddine, dans une déclaration à l’agence APS. L’opération avait été annoncée il y a deux ans. De nombreux opérateurs occidentaux et du Moyen-Orient sont intéressés par cette opération comme France Télécom, British Telecom et Telefonica, a indiqué M. Kheireddine. AT affiche un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros contre 210 millions euros en 2000. Algérie Télécom vient de lever sur le marché algérien 220 millions d’euros environ.