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Les lecteurs ont voix au chapitre

La phobie des fêtes Tous les Libanais étaient impatients de savoir quel serait le cadeau du chef du Législatif à l’occasion de la fête du Fitr. Certains ont été déçus parce que la reprise d’un dialogue qualifié d’avance de dialogue de sourds signifiait pour eux une perte de temps. Pour d’autres, au contraire, discuter autour d’une table ronde pouvait contribuer au changement de gouvernement. Les Libanais sont ainsi sceptiques et ont peur des fêtes, surtout qu’avec l’approche de la Sainte-Barbe, beaucoup de masques risquent de tomber. Au Sud, tantôt ce sont des fantômes terrestres qui empêchent les forces de l’ONU d’accomplir leur mission et tantôt ce sont les fantômes aériens qui survolent sans répit notre territoire. Et la réaction de M. Solana dans L’Orient-Le Jour de samedi dernier à ce sujet était claire : « L’application de la 1701 se fait de manière positive malgré certaines faiblesses. » Tous les Libanais doivent rassembler leurs forces, être assez courageux et solidaires pour tirer les leçons du passé. Quant à nos politiciens, ils devraient, eux, ressusciter le pacte d’honneur de 1943, quand chrétiens et musulmans ont décidé de vivre ensemble, loin des pressions étrangères, pour bâtir un État fort. C’est alors qu’ils pourront nous offrir le plus beau cadeau de Noël. Nazira A. SABBAGHA Syndrome d’immunodépression Le Liban ne manque pas d’hommes et de femmes brillants, capables de sortir le pays de l’impasse et de la discorde. Ces politiciens de pacotille doivent dégager car ils ont prouvé leur incapacité à penser au Liban. Leur but est ailleurs, soit personnel, soit confessionnel, soit encore qu’il se trouve à l’étranger, mais ils n’ont certainement pas à cœur l’intérêt du Liban. Il faut que le Liban d’en bas réagisse enfin. Qu’il se débarrasse de son syndrome d’immunodépression face à ces monstres assoiffés de sang. Mais que faire ? Nazih HILAL Pas de Salon du livre C’est avec surprise que j’ai appris l’annulation du Salon du livre, qui se déroule d’habitude au mois de novembre et qui constitue un lieu de rencontre pour les étudiants, les intellectuels libanais et les francophones étrangers. Après maintes hésitations, j’ai demandé à connaître la raison de ce report inopiné. « C’est à cause de la guerre des 33 jours », m’a-t-on répondu. Mais tous les événements de l’an dernier n’ont pas empêché l’organisation de ce Salon au BIEL, en 2005 ! C’est évidemment l’une des conséquences néfastes de cette guerre destructrice. C’est à une résistance académique et culturelle que nous sommes tous appelés et dans laquelle le ministère de la Culture doit jouer un rôle important. Camille MOURANI « Questions pour un champion » Deux Libanais ont brillé ces deux dernières semaines dans Questions pour un champion, l’émission culturelle de France 3. Le premier, Assaad, chirurgien dentiste de Bickfaya qui habite à Bordeaux, a gagné la cagnotte en remportant cinq victoires consécutives. Le second, Sullivan Makhoul, a remporté la finale de la spéciale junior. Tous les deux ont salué leurs familles au Liban. Espérons qu’un Libanais gagnera la spéciale des pays francophones qui sera organisée au printemps. Rami HARFOUCH NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
La phobie des fêtes

Tous les Libanais étaient impatients de savoir quel serait le cadeau du chef du Législatif à l’occasion de la fête du Fitr. Certains ont été déçus parce que la reprise d’un dialogue qualifié d’avance de dialogue de sourds signifiait pour eux une perte de temps. Pour d’autres, au contraire, discuter autour d’une table ronde pouvait contribuer...