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Basket-ball - Le Chinois s’impose de plus en plus comme « le » pivot du championnat américain Le jour où Yao Ming s’éveillera, la NBA tremblera

Parfait symbole du courant « international » de la NBA, Yao Ming (photo) devient un sujet de conversation non plus pour sa taille (2,26 m) ou son passeport chinois, mais pour ses qualités de joueur de basket-ball. Objet de curiosité à son arrivée sur les parquets américains en 2002, le joueur de Houston s’impose de plus en plus comme « le » pivot de la NBA. Et sa fracture à un pied en avril, qui lui a valu une fin de saison précoce, n’a fait que retarder le statut définitif de « meilleur pivot de saison régulière » que lui prête son entraîneur avec les Rockets, Jeff Van Gundy. Lorsque les Rockets l’ont convié à les rejoindre, les espoirs étaient élevés. Et il n’a pas déçu. Pour preuve, il est, quatre ans après, l’un des joueurs qui comptent le plus grand nombre de parraineurs personnels en NBA, parmi lesquels figurent les plus grandes entreprises : Apple, Gatorade, McDonald’s, Reebok et Visa. Il faut dire qu’après quatre saisons au pays de l’Oncle Sam, le jeune homme (26 ans) originaire de Shanghai a fait monter ses « stats » et le niveau de ses performances chaque année. Parti de 13,5 points par match, Ming pointait à 22,3 points par match la saison dernière. Et le Chinois, parfait ambassadeur de son pays, a aussi montré un fort caractère pour répondre aux critiques. Nez à nez avec le Shaq On lui reproche son manque d’agressivité ? Quelques semaines plus tard, il n’hésite à défier, front contre front, le géant Shaquille O’Neal, quadruple champion NBA et considéré comme le plus grand pivot de tous les temps. On lui reproche de ne pas défendre ? Les « stats » de ses adversaires prouvent qu’ils marquent moins contre Yao Ming que contre n’importe quel autre pivot. Van Gundy « veut que je marque, que je marque et que je marque », sourit Ming, apprécié par ses équipiers pour son sens de l’humour. « Si je réussis cinq paniers consécutifs, il ne faut pas que je pense à passer la balle la 6e fois. Je dois apprendre cela », poursuit l’un des rares joueurs d’Asie à fouler les parquets américains. « J’ai l’impression d’être un meilleur joueur. Mais qu’importe ce que je pense. Je peux bien dire que je suis meilleur, mais je dois aussi le prouver », poursuit-il. Et pour prouver qu’il sera bien le meilleur pivot cette saison, Yao Ming pourra compter sur son partenaire Tracy McGrady. Déjà lors du dernière exercice, le meneur des Rockets s’est fait un plaisir d’alimenter l’ogre chinois avec des passes parfaitement distillées pour les interminables bras de Ming. Malheureusement, le duo a été associé seulement à 31 reprises, la faute aux blessures des deux hommes. Pourtant, l’équipe a pu voir qu’elle pouvait quand même compter sur son pivot qui a réalisé une moyenne de 25,9 points et de 11,1 rebonds en l’absence de McGrady. Le jour où le Chinois s’éveillera, la NBA tremblera.
Parfait symbole du courant « international » de la NBA, Yao Ming (photo) devient un sujet de conversation non plus pour sa taille (2,26 m) ou son passeport chinois, mais pour ses qualités de joueur de basket-ball.
Objet de curiosité à son arrivée sur les parquets américains en 2002, le joueur de Houston s’impose de plus en plus comme « le » pivot de la NBA.
Et sa fracture...