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Plusieurs pays, dont le Liban, refusent de rejoindre le traité d’interdiction des armes chimiques

La Corée du Nord, l’Égypte, Israël, le Liban et la Syrie refusent de rejoindre la convention pour l’interdiction des armes chimiques, qui a été signée par 180 pays, a dénoncé le chef de l’organisation gardienne du traité. « Il n’est absolument pas juste pour les autres pays qu’une poignée de pays se réservent le privilège de fabriquer des armes chimiques quand tous les autres sont transparents en la matière », a dénoncé à New York le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’Argentin Rogelio Pfirter. La convention, signée en 1993, est entrée en vigueur en 1997 et a mandaté l’OIAC, dont le siège est à La Haye, d’éradiquer les armes chimiques et de vérifier la destruction des stocks d’armes chimiques dans les délais prévus. M. Pfirter, qui intervenait vendredi devant l’Assemblée générale des Nations unies, a regretté que la Corée du Nord ait repoussé les appels à rejoindre le traité, malgré des « accusations sur l’existence potentielle de stocks ». M. Pfirter a également pointé du doigt Israël, l’Égypte, le Liban et la Syrie pour leur refus de rejoindre le traité : « Il ne peut pas y avoir d’excuse morale, stratégique ou juridique à rester en dehors » de la convention, qui, étant donné le nombre de signataires, est considérée comme loi internationale.
La Corée du Nord, l’Égypte, Israël, le Liban et la Syrie refusent de rejoindre la convention pour l’interdiction des armes chimiques, qui a été signée par 180 pays, a dénoncé le chef de l’organisation gardienne du traité. « Il n’est absolument pas juste pour les autres pays qu’une poignée de pays se réservent le privilège de fabriquer des armes chimiques quand...