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AFFICHAGE Une initiative originale au Farra Design Center La nostalgie du souffle orientaliste

Une série de toiles d’inspiration orientaliste est déjà accrochée au Farra Design Center. Elles évoquent ce courant qui a fait rage en Europe tout au long du XXe siècle et ramènent un souffle chaud chargé de camphre et de musc. Les œuvres qui sont présentées ne sont certainement pas signées Ingres, Delacroix, encore moins David Roberts ou Frederick Arthur Bridgman (doyen de l’École orientaliste américaine). Si les artistes sont des anonymes et la signature contemporaine, on retrouve néanmoins sur ces toiles la même palette et le même style que la démarche orientaliste. Cette peinture n’est ni un style ni une école. En effet, si Delacroix et Gérôme abordaient la thématique orientaliste, ils ne se limitaient pourtant pas à ce sujet. Ce qui relie ces œuvres, c’est d’abord, bien sûr, le sujet abordé, mais également les couleurs chatoyantes qu’on ne retrouve qu’en Orient. Des rouges, jaunes et bruns changeant selon les régions et les époques. La peinture orientaliste a surtout été façonnée par les voyages que ces artistes effectuaient à travers la Turquie, l’Égypte et tout le Proche-Orient, et leur capacité à s’immerger dans cette atmosphère. Aujourd’hui, ces toiles qu’on a l’occasion de voir chez Farra remontent les aiguilles du temps. Les artistes se sont inspirés des pièces de peintres de renom, purs chefs-d’œuvre qui ont marqué leur époque pour offrir des scènes d’usage. Des scènes de harem, de marché, de souks, ou encore des marchands de tapis, des esclaves nubiens et des danseuses du ventre. C’est tout le charme de l’Orient qui se déploie. Chargées d’ambre, d’épices et reproduites dans des couleurs fidèles au style orientaliste, ces œuvres (grand et moyen format) replongent le regard dans une époque révolue. C.K.
Une série de toiles d’inspiration orientaliste est déjà accrochée au Farra Design Center. Elles évoquent ce courant qui a fait rage en Europe tout au long du XXe siècle et ramènent un souffle chaud chargé de camphre et de musc.
Les œuvres qui sont présentées ne sont certainement pas signées Ingres, Delacroix, encore moins David Roberts ou Frederick Arthur Bridgman...