Rechercher
Rechercher

Actualités

Nucléaire : Khamenei affirme que Téhéran ne reculera pas

L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution, a affirmé hier que l’Iran ne renoncerait pas à son droit à maîtriser la technologie nucléaire. « Notre politique est claire et logique, et nous insistons sur le droit de notre nation (à développer un programme nucléaire) sans avoir à battre en retraite », a déclaré le plus haut dignitaire politico-religieux de la République islamique cité par la télévision d’État. Plus tôt, le président Mahmoud Ahmadinejad avait déclaré : « Les sanctions de la part des pays européens et occidentaux n’auront aucun effet sur notre décision. » « Lorsqu’on résiste, il y a victoire. C’est une formule très simple », avait-il précisé. Ces déclarations interviennent au lendemain de l’essai nucléaire nord- coréen. Un test que l’Iran s’est gardé de condamner et dont il a attribué la responsabilité aux grandes puissances. « L’injustice, l’inégalité et la discrimination dans la loi internationale sont à l’origine de telles menaces pour la paix mondiale », a dit le porte-parole du gouvernement, Gholam Hossein Elham, en évoquant l’essai nord-coréen. « L’Iran est hostile à l’utilisation et à la production d’armes nucléaires. Aucun pays n’est qualifié pour utiliser des armes nucléaires », a-t-il précisé avant de réaffirmer que l’Iran n’avait nullement l’intention de se doter de l’arme atomique. La presse conservatrice a adopté le même ton, le quotidien Kayhan International estimant ainsi que « nous ne pouvons pas approuver l’essai nucléaire nord-coréen, mais nous ne pouvons pas le condamner non plus, en tenant compte des vues sataniques des États-Unis dans le Sud-Est asiatique ». Le journal conservateur Etemad Melli a jugé pour sa part que Pyongyang a décidé d’emprunter « un chemin dans le but d’équilibrer sa relation avec l’Occident ». Et ce, en réaction aux « pressions grandissantes et menaces permanentes qui visaient les fondements du régime nord-coréen », à « son intégration parmi les pays de l’axe du mal » et enfin aux conditions « inacceptables », selon le journal, posées à Pyongyang pour renoncer à son programme nucléaire. Or, du point de vue des Iraniens, la situation de la République islamique n’est pas sans rappeler celle de la Corée du Nord. Comme cette dernière, elle a été intégrée par l’Administration américaine à son « axe du mal ».
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution, a affirmé hier que l’Iran ne renoncerait pas à son droit à maîtriser la technologie nucléaire. « Notre politique est claire et logique, et nous insistons sur le droit de notre nation (à développer un programme nucléaire) sans avoir à battre en retraite », a déclaré le plus haut dignitaire politico-religieux de...