Les Géorgiens de Russie harcelés Poutine met en garde Tbilissi contre toute tentative de chantage

Dans la grave crise diplomatique qui oppose depuis quelques jours la Russie à son petit voisin géorgien, le président russe Vladimir Poutine s’est une nouvelle fois joint hier au torrent de critiques qui accablent la Géorgie. Le maître du Kremlin a mis en garde Tbilissi contre toute « provocation » ou tout « chantage ». Moscou continue par ailleurs d’ignorer les appels internationaux en faveur de la levée des sanctions économiques contre la république du Caucase. La Douma a même adopté hier une déclaration musclée sur la Géorgie, menaçant Tbilissi de « mesures sévères ». Parallèlement, la diaspora géorgienne à Moscou, l’une des plus importantes en Russie, se sent aujourd’hui traquée. La police, forte d’une liste de 470 noms de Géorgiens aisés, a mené hier des opérations dans des restaurants, casinos et hôtels tenus par des ressortissants géorgiens.