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DU MONDE ENTIER

Le manque d’eau potable tue un million et demi d’enfants par an Plus d’un million et demi d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année par manque d’eau potable, soit 4 200 enfants par jour, déplore l’Unicef dans son rapport annuel «Progrès pour les enfants». Au total, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, tandis que 2,6 milliards sont dépourvues de tout assainissement de base, a souligné l’organisation onusienne, qui appelle à redoubler les efforts pour réaliser d’ici à 2015 l’objectif fixé par l’ONU de réduire de moitié la population n’ayant pas accès à l’eau potable. Des progrès ont été toutefois réalisés. En fait, entre 1990 et 2004, la couverture en eau potable est passée de 78% à 83% de la population mondiale. Mais en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, le chiffre est de 55%, contre 49% en 1990. L’Unicef estime que l’ingestion d’eau insalubre, le manque d’eau pour l’hygiène et d’accès à l’assainissement sont à l’origine de 88% des décès provoqués par des maladies diarrhéiques chez les enfants. Le manque d’eau potable est aussi à l’origine de la transmission de maladies infectieuses comme la pneumonie, qui tue deux millions d’enfants chaque année. Succès de la première opération chirurgicale en apesanteur Une équipe du CHU de Bordeaux a réussi la semaine dernière la première opération chirurgicale en apesanteur, à bord d’un avion de la société Novespace, en retirant « sans aucune difficulté particulière » une tumeur graisseuse du bras d’un patient volontaire. «On n’a pas cherché à faire un exploit technique, mais à réaliser un test de faisabilité. On s’est mis en situation réelle pour opérer dans les conditions spatiales», a indiqué le responsable de l’expérience, le Dr Dominique Martin, qui ajoute: «On a simplement fait la démonstration que notre matériel est adéquat et pouvait être utilisé dans la station spatiale internationale.» Et d’estimer qu’«opérer dans un contexte spatial ne posera pas de problème sauf peut-être en chirurgie vasculaire». Le chirurgien a également insisté sur l’intérêt de cette expérience pour la médecine terrestre, soulignant qu’«on pourra désormais faire des blocs opératoires pliables pouvant être transportés dans de petits véhicules» notamment dans le cadre d’interventions sur des catastrophes naturelles. Il a souligné que cette étape était nécessaire avant de mettre en place un procédé de téléchirurgie. La prochaine étape de l’équipe médicale consiste à faire réaliser une opération chirurgicale à un robot piloté depuis une base terrestre. Le professeur Martin espère que cette intervention pourra avoir lieu d’ici à l’an prochain. La qualité de l’air « dangereuse » dans 42% des lieux publics à cause du tabac Une étude internationale, selon laquelle la qualité de l’air est «dangereuse» dans 42% des lieux publics en France à cause du tabac, a fourni de nouveaux arguments aux partisans de l’interdiction totale de fumer dans les bars, restaurants et discothèques. La France se situe au sixième plus mauvais rang, derrière la Syrie, la Roumanie, le Liban, la Belgique et Singapour, pour la qualité de l’air de ses lieux publics, selon cette étude coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), basé à Lyon, et le Roswell Park Cancer Institute. L’enquête, menée dans 24 pays, a mesuré le nombre de particules fines (principalement issues de la fumée de cigarettes) en suspension dans l’air de bars, restaurants, discothèques, mais aussi gares, aéroports, universités et hôpitaux, dont le seuil de dangerosité a été fixé à 250 microgrammes par m3 d’air, par l’Agence américaine de protection environnementale. Or la France, où les mesures ont été effectuées du 21 septembre au 26 novembre 2005, affiche une moyenne de 380 µg/m3. À titre de comparaison, l’Irlande, qui a banni la cigarette de tous ses lieux publics, présente une moyenne de 29 µg/m3. L’étude relève cependant une différence entre les lieux où l’interdiction de fumer est respectée (aéroports, hôpitaux et universités), où la qualité de l’air est «bonne à modérée», ceux où l’interdiction est outrepassée (gares), où la qualité est «malsaine», et ceux où il n’y a pas de règles (bars et discothèques), où l’air est «dangereux».
Le manque d’eau potable tue
un million et demi d’enfants par an

Plus d’un million et demi d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année par manque d’eau potable, soit 4 200 enfants par jour, déplore l’Unicef dans son rapport annuel «Progrès pour les enfants».
Au total, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, tandis que 2,6...