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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Au CCF, jusqu’au 29 septembre Le « Padam » de Jean-Michel Berts

Une série de photos en noir et blanc de la Ville lumière sont accrochées jusqu’au 29 septembre sur les cimaises de la salle d’exposition du Centre culturel français. L’artiste Jean-Michel Berts entraîne le public dans une balade visuelle et poétique à travers une des plus belles villes du monde. De Deir el-Qamar (en juin) à Toronto, en passant par Sofia (Bulgarie), l’exposition a fait du chemin. Mais l’agenda libanais de l’été l’a prise de court. Interrompue à cause des circonstances, elle reprend aujourd’hui à la rue de Damas. «Paris, ville intemporelle» entre dans le cadre d’un projet sur les villes, qui a pris naissance avec le photographe il y a quatre ans, à Venise. Caméra en bandoulière et l’œil affûté, Jean-Michel Berts sillonne les rues d’une ville à la recherche de l’image voulue et invite le public à le suivre dans son vagabondage. Il fait bon déambuler sur les ponts captés par Berts, s’attabler dans un café parisien, lever les yeux vers l’arc de Triomphe et se sentir petit aux pieds de la tour Eiffel. Des Buttes-Chaumont jusqu’au Pont-Neuf, en passant par le Centre Pompidou, l’œil voyage au gré de ses fantaisies. Dès l’âge de dix-sept ans, alors qu’il commence son apprentissage, Jean-Michel Berts puise ses influences dans des références comme Norman Parkinson ou Karl Hugo Schmötz. Photographe de nature morte durant 20 ans, il se tourne en 2004 vers un autre registre et réalise ce projet des villes. En mars 2005, «Paris, ville intemporelle» est exposée pour la première fois à la galerie Camerawork à Hambourg, où elle rencontre un vif succès. Ensuite, c’est au tour de Londres, de Berlin et de Saint-Tropez de faire la connaissance de l’artiste. Enfin, en octobre, les éditions Assouline se chargent de publier son travail et de le diffuser aux États-Unis, en Angleterre et en France. Il est cinq heures, Paris s’éveille Sophistiqué et élégant, ce travail allie les règles d’architecture et de cinématographie. Mise au point pour ce projet, la technique de l’artiste révèle aux visiteurs toutes les subtilités et les richesses des lieux photographiés. Des clichés en noir et blanc, à format unique (55x 65cm), avec la volonté de faire abstraction des personnages pour mettre en valeur les œuvres de l’homme et leur donner vie. Pour rencontrer Jean-Michel Berts, il faudra se lever soit tôt, à l’aube, soit encore très tard à la tombée de la nuit. C’est à ces heures-là que Berts a rendez-vous avec son objectif. «Je me demande si la perception de lumière ne prime pas dans mes photos. Je suis à la recherche de sensations qui sont en harmonie avec moi-même», dit-il. Dans la «clarté» et la pureté de la nuit, rehaussées par les points lumineux des réverbères, ou magnifiées par les premières lueurs de l’aube, Paris scintille dans toute sa splendeur. Sous l’objectif de Jean-Michel Berts, le silence est éloquent et les pierres parlent. Elles témoignent de la grandeur du travail humain et de sa pérennité. Colette KHALAF
Une série de photos en noir et blanc de la Ville lumière sont accrochées jusqu’au 29 septembre sur les cimaises de la salle d’exposition du Centre culturel français. L’artiste Jean-Michel Berts entraîne le public dans une balade visuelle et poétique à travers une des plus belles villes du monde.

De Deir el-Qamar (en juin) à Toronto, en passant par Sofia (Bulgarie), ...