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La zizanie s’installe au sein du Kadima

La zizanie s’installe au sein du parti Kadima, au pouvoir en Israël, après le soutien apporté par l’un de ses ténors, Shaul Mofaz, à la constitution d’une « commission d’enquête d’État » sur les ratés de la guerre du Liban. « Une commission d’enquête d’État est le seul moyen de redonner au public la confiance dans les institutions du pouvoir et dans le parti Kadima », a affirmé le ministre des Transports, ex-chef d’état-major et ex-ministre de la Défense. L’ancien ministre, qui durant huit ans et jusqu’en mai dernier, a occupé les plus hautes responsabilités dans le domaine de la défense, est le premier dirigeant du parti centriste Kadima du chef de gouvernement à demander une commission d’enquête d’État, une hypothèse qu’il avait écartée mercredi dernier. Cette volte-face a été dénoncée avec véhémence par des proches du Premier ministre. « Mofaz risque d’être le premier à devoir rendre des comptes pour l’impréparation de l’armée à la guerre au Liban, compte tenu des postes-clés comme chef d’état-major puis comme ministre de la Défense qu’il a occupés », a déclaré un haut responsable de la présidence du Conseil, parlant sous couvert d’anonymat. Le Premier ministre a annoncé le 28 août qu’il allait créer une commission d’enquête publique, se refusant à constituer une commission d’État aux pouvoirs plus larges. Mais vu les critiques, le Premier ministre a nommé hier un juge retraité à la tête de la commission d’enquête sur la guerre contre le Liban. La nomination d’Eliyahu Vinograd, ancien président du tribunal de Tel-Aviv, à la tête de la commission d’enquête ne la transforme pas pour autant en commission d’État. Vinograd remplace à la tête de cette commission Nahoum Admoni, ancien chef du Mossad. La commission dirigée par Vinograd sera formée par le gouvernement, ainsi accusé par ses détracteurs d’être à la fois juge et partie.

La zizanie s’installe au sein du parti Kadima, au pouvoir en Israël, après le soutien apporté par l’un de ses ténors, Shaul Mofaz, à la constitution d’une « commission d’enquête d’État » sur les ratés de la guerre du Liban. « Une commission d’enquête d’État est le seul moyen de redonner au public la confiance dans les institutions du pouvoir et dans le...