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Cinéma Kenneth Branagh enivre la Mostra avec sa « Flûte enchantée »

Le comédien et réalisateur britannique Kenneth Branagh a dévoilé hier La Flûte enchantée, adaptation inspirée de l’opéra de Mozart, projetée hors compétition dans la soirée au somptueux théâtre de la Fenice, à l’avant-veille de la clôture de la 63e Mostra. Parmi les stars arrivées la veille, on comptait Jackie Chan, Meryl Streep, Charlotte Gainsbourg, et les cinéastes Pavel Lounguine et Manoel de Oliveira. Pour cette adaptation, le livret de La Flûte enchantée a été traduit de l’allemand en anglais par le scénariste Stephen Fry et l’action transposée pendant la Première Guerre mondiale. Déjà brillant adaptateur des pièces de Shakespeare, Kenneth Branagh (Peter’s friends, Hamlet) a mêlé acteurs et chanteurs d’opéra pour raconter, sur fond de conflit mondial, l’histoire des amours contrariées du jeune et valeureux Tamino, joué par le chanteur Joseph Kaiser, et de la belle Pamina, interprétée par Amy Carson (23 ans), dont c’est le premier grand rôle. Le jeune comédien et baryton Ben Davis et la cantatrice Lyubov Petrova sont aussi à l’affiche de ce beau conte musical, filmé avec fantaisie et inventivité par Branagh. « Je suis très excité à l’idée que le film sera montré à la Fenice, qui a été construite l’année où a été composée La Flûte enchantée (opéra créé en 1791) », a dit Kenneth Branagh, tout sourire dans un tee-shirt bleu marine, après la projection de presse. « Si je pouvais faire en sorte que les amateurs d’opéra aillent au cinéma et que les amateurs de cinéma aillent à l’opéra », grâce à La Flûte enchantée, « ce serait extraordinaire », a affirmé le cinéaste. Interrogé sur le choix de la Première Guerre mondiale comme cadre du film, il a répondu : « En écoutant La Flûte enchantée, j’ai été surpris par l’intensité, la force dramatique de la musique : il y a un conflit personnel et un appel à la paix, et cette guerre, avec son grand nombre de morts et sa globalité, m’a fait comprendre qu’on pouvait réconcilier les opposés musicaux. » Hier, The Queen, de Stephen Frears, peinture au vitriol de la monarchie britannique, était toujours le favori des critiques comme du public, suivi de près par Cœurs, du Français Alain Resnais, pour le prestigieux Lion d’or, décerné samedi soir par un jury présidé par la comédienne Catherine Deneuve. Mais les titres du film tchadien Daratt (Saison sèche) de Mahamat-Saleh Haroun et de l’américain Bobby d’Emilio Estevez circulaient eux aussi.

Le comédien et réalisateur britannique Kenneth Branagh a dévoilé hier La Flûte enchantée, adaptation inspirée de l’opéra de Mozart, projetée hors compétition dans la soirée au somptueux théâtre de la Fenice, à l’avant-veille de la clôture de la 63e Mostra. Parmi les stars arrivées la veille, on comptait Jackie Chan, Meryl Streep, Charlotte Gainsbourg, et les...