BASKET-BALL - La finale opposera la Grèce à l’Espagne Mondial 2006 : l’Europe au pouvoir

La Grèce et l’Espagne, vainqueurs des États-Unis et de l’Argentine, se rencontreront demain dans une finale de championnat du monde qui consacre la supériorité du basket européen. Champions d’Europe en titre, les Grecs ont porté haut les couleurs européennes en marquant plus de 100 points, 101-95, à une équipe des États-Unis qui n’a confirmé ni ses promesses d’humilité ni ses ambitions de grandeur. L’Américain Carmelo Anthony a été le meilleur marqueur du match avec 27 points, mais les Grecs ont tenu le choc. Individuellement, quatre de leurs joueurs ont marqué plus de dix points, alors que collectivement, la Grèce a dominé avec 71 % de réussite dans les tirs à deux points, 44 % à trois points et 70 % aux lancers francs contre 63, 32 et 59 % aux États-Unis. La défaite est un nouveau camouflet pour le basket américain qui avait terminé à une piteuse sixième place lors du dernier Mondial joué à domicile, à Indianapolis. L’autre demi-finale est restée indécise jusqu’au bout entre les Espagnols et les Argentins qui savent se plier au jeu collectif des grandes compétitions internationales. Comme les États-Unis, les Argentins ont pris l’avantage en début de match pour mener 13-2 après trois minutes et dix secondes et 21-15 à la fin du premier quart-temps. Les Espagnols ont réglé leur impitoyable défense et ont inexorablement pris l’avantage 40-38 à la mi-temps et 60-56 à la fin du troisième quart-temps. À cinq minutes de la fin, le score était toujours de 67-64 pour l’Espagne, mais rien n’était joué. L’Argentine a égalisé sur deux lancers francs de Luis Scola à 22 secondes. Un lancer franc de l’Espagnol Jose-Manuel Calderon et un tir raté de l’Argentin Andres Nocioni ont fait la différence. La finale Grèce-Espagne aura lieu demain. Aujourd’hui, Américains et Argentins se disputeront la troisième place et la France jouera pour la 5e place contre la Turquie.