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Baabda - Le chef de l’État qualifie Israël « d’instrument entre les mains des États-Unis » Lahoud : Si les Arabes étaient unis, ils auraient pu utiliser l’arme du pétrole

Devant ses visiteurs et devant les journalistes qu’il a reçus hier, le président de la République Émile Lahoud a affirmé qu’Israël « cherche à obtenir par la diplomatie ce qu’il n’a pu obtenir par son agression, qui s’est terminée par la victoire du Hezbollah ». L’étape actuelle est dangereuse, a précisé le chef de l’État, et nécessite une grande vigilance. Lahoud a rappelé la récente opération héliportée effectuée par Israël dans la Békaa, qui, selon lui, s’est soldée par un échec. Il a ajouté qu’aucun pays n’a condamné cette agression, alors que si la Résistance avait entrepris une action de moindre importance, le monde entier se serait empressé de la condamner. Lahoud a aussi estimé que désormais Israël est un instrument entre les mains de l’Administration américaine qui a voulu, par le biais de cette guerre, réaliser le fameux « nouveau Moyen-Orient ». Selon lui, l’État hébreu a accepté de se lancer dans ce projet pour prendre sa revanche du retrait de ses troupes du Liban en 2000. Le président de la République a déploré le manque d’unité chez les pays arabes, car si ces pays étaient unis et utilisaient l’arme du pétrole, Israël n’oserait jamais agir comme il le fait aujourd’hui. Lahoud a rappelé que le Liban a accepté la résolution 1701, mais qu’il a émis des réserves. Le Liban, selon lui, souhaitait un cessez-le-feu au lieu d’une cessation des hostilités et la récente opération israélienne dans la Békaa a montré que sa revendication était appropriée. Le chef de l’État a aussi estimé que l’aide accordée par le Hezbollah aux déplacés n’est pas de trop. Les besoins sont énormes et toutes les contributions sont les bienvenues. L’action du Hezbollah est, selon lui, complémentaire à celle de l’État.
Devant ses visiteurs et devant les journalistes qu’il a reçus hier, le président de la République Émile Lahoud a affirmé qu’Israël « cherche à obtenir par la diplomatie ce qu’il n’a pu obtenir par son agression, qui s’est terminée par la victoire du Hezbollah ». L’étape actuelle est dangereuse, a précisé le chef de l’État, et nécessite une grande vigilance....