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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth s’apprête à reprendre son mouvement ascensionnel sans entraves dès cette semaine

La Bourse de Beyrouth a fini dans le vert la semaine dernière et devrait profiter dès aujourd’hui de la levée des restrictions imposées par les autorités boursières sur l’évolution de la cote depuis le 14 juillet, au lendemain de l’offensive israélienne contre le Liban, pour reprendre son mouvement ascensionnel sans entraves. Lors de la semaine écoulée, la nette demande sur les grandes vedettes de la cote libanaise n’a pas pu donc être placée faute de contreparties valables à l’offre même à des cours en nette hausse pour la plupart d’entre elles. Les marges de fluctuation autorisées (+5 % au lieu de 15 % pour Solidere et 10 % pour le restant de la cote) ne semblent plus correspondre aux attentes des opérateurs en cette période marquée d’optimisme sur les perspectives d’investissement dans certains secteurs non endommagés de l’économie libanaise. Devant ces restrictions toujours en vigueur, la Bourse de Beyrouth n’a pas pu être en pleine forme la semaine passée malgré la cessation des hostilités dès son début et le déploiement de l’armée libanaise dès mercredi dernier dans les régions évacuées du Liban-Sud par les troupes israéliennes. Or, selon les spécialistes du marché libanais des valeurs mobilières, les restrictions de passage d’un limit up à l’autre et le volume minimum de transactions imposé à ce passage (un million $ pour les actions de Solidere, 200 000 $ pour les valeurs bancaires et 40 000 pour le restant de la cote) ont constitué les deux principaux facteurs inhibiteurs de l’offre sur les principales composantes de la cote libanaise. Cela d’autant que ces restrictions sont appelées à disparaître dès le début de cette semaine. Et d’ajouter que le marché était la semaine dernière sur un petit nuage qui va se dissiper, ce qui a incité les opérateurs à rester très réticents à la vente. Cela étant, Solidere, qui constitue la principale locomotive de la cote libanaise, n’est pas parvenue à prendre tout son élan la semaine passée pour ne représenter avec ses 402 760 actions A et B négociées d’une valeur de 6 786 147 $ que 44,97 % du marché contre 87,01 % pendant la semaine qui l’a précédée et au courant de laquelle 1 573 255 actions A et B avaient été négociées d’une valeur de 24 040 852 $. Pour ce qui est de l’évolution des cours de cette société, ceux de la catégorie A n’ont pu bondir la semaine dernière à plus de 17,69 $ contre 16,08 $ pendant la semaine qui l’a précédée (+10,01 %) et ceux de la catégorie B à plus de 16,85 $ contre 16,05 $ (+4,98 %) sur la même période en raison de la réticence des opérateurs à la vente. Phénomène identique aux bancaires qui ont représenté 54,9 % de l’ensemble de la cote avec 171 600 titres négociés d’une valeur de 8 284 175 $ la semaine dernière contre 537 083 titres d’une valeur de 3 459 671 $, soit 12,52 % du marché, pendant la semaine qui l’a précédée. La part du lion dans cette évolution est revenue aux 92 885 certificats GDR de la Bank Audi et 32 129 GDR de la Blom Bank qui ont progressé de 11,30 % et 13,56 % seulement à respectivement 64 $ contre 57,50 $ et à 71,20 $ contre 62,70 $. Pour ce qui des actions ordinaires de la Byblos Bank, elles ont gagné 8,62 % à 1,89 $ contre 1,74 $ alors que les actions prioritaires de la même banque n’ont pu avancer que de 2,26 % à 1,81 $ contre 1,77 $ à cause des restrictions qui étaient en vigueur. Par ailleurs, les actions ordinaires de la Bank of Beirut se sont maintenues à 13 $ alors que celles de Holcim sont tombées dans un creux faute d’offres valables. Cela étant et abstraction faite de la baisse de 200 parts du Beirut Global Income de 101 $ à 98 $, l’indice Blom des valeurs libanaises est parvenu, malgré toutes les restrictions imposées, à regagner 6,65 % la semaine dernière à 1 297,00 points contre 1 216,08 points pendant la semaine qui l’a précédée mais dans des échanges peu étoffés. À cet égard, on a relevé la négociation de seulement 574 560 titres d’une valeur de 15 089 922 $ contre 2 169 539 titres d’une valeur de 27 629 465 $ pendant la même période. Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a fini dans le vert la semaine dernière et devrait profiter dès aujourd’hui de la levée des restrictions imposées par les autorités boursières sur l’évolution de la cote depuis le 14 juillet, au lendemain de l’offensive israélienne contre le Liban, pour reprendre son mouvement ascensionnel sans entraves. Lors de la semaine écoulée, la nette...