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Cuba La Havane justifie la discrétion sur Castro par des « menaces » américaines

Le président du Parlement cubain, Ricardo Alarcon, a une nouvelle fois justifié hier la discrétion sur l’état de santé du président Fidel Castro par « une menace très claire, très directe » des États-Unis. À cause de ces « menaces concrètes » de Washington, « les nouvelles sur la santé de Fidel, l’information que nous donnons doivent être prudentes et limitées à ce qui est indispensable », a affirmé M. Alarcon, à l’antenne de la radio officielle Radio Rebelde. M. Castro a annoncé lui-même dans une « Proclamation » lue à la télévision le 31 juillet avoir été opéré à la suite d’une hémorragie intestinale et avoir délégué « provisoirement » ses pouvoirs à son frère Raul. Le lendemain, dans un autre message écrit de sa main et lu à la télévision, M. Castro a qualifié les informations sur l’évolution de son état de santé de « secret d’État », compte tenu d’une possible agression américaine. M. Alarcon a affirmé que Cuba se trouvait justement dans la situation où « le gouvernement des États-Unis a proféré des menaces concrètes ». Il a souligné que la loi Helms-Burton en vigueur depuis 10 ans « établit l’intention américaine d’en finir avec le gouvernement révolutionnaire » de La Havane. Selon lui, parmi de nouvelles mesures concernant Cuba adoptées le 10 juillet dernier par l’Administration de George W. Bush, certaines sont secrètes pour « des raisons de sécurité nationale ». Même si « les États-Unis affrontent une situation très complexe, très difficile, spécialement en Irak (...) nous ne pouvons pas prendre à la légère une menace explicite du gouvernement d’un pays puissant », a estimé M. Alarcon, ancien représentant de son pays aux Nations unies et fin connaisseur des États-Unis. Il a affirmé que l’Administration Bush était dominée par « un groupe de vrais bandits qui sont prêts à recourir au terrorisme, qui encouragent le terrorisme contre Cuba et reconnaissent qu’ils ont des plans secrets, des mesures secrètes contre ce pays ». Plusieurs porte-parole américains et la Secrétaire d’État, Condoleezza Rice, ont nié à plusieurs reprises ces derniers jours toute intention des États-Unis de recourir à la force pour renverser le régime.
Le président du Parlement cubain, Ricardo Alarcon, a une nouvelle fois justifié hier la discrétion sur l’état de santé du président Fidel Castro par « une menace très claire, très directe » des États-Unis. À cause de ces « menaces concrètes » de Washington, « les nouvelles sur la santé de Fidel, l’information que nous donnons doivent être prudentes et limitées à...