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Transfert de Drogba de Marseille à Chelsea : « Pas d’intermédiaire » pour Bouchet

L’ancien président de l’Olympique de Marseille, Christophe Bouchet, a affirmé hier à l’AFP qu’il n’y avait « pas eu d’intermédiaire » lors du transfert de Didier Drogba de l’OM (L1) à Chelsea pendant l’été 2004, sur lequel la justice enquête. Publiant un bordereau bancaire, l’hebdomadaire le Point avance cette semaine que le prix de cession de l’attaquant ivoirien était de 37,5 millions d’euros, alors que le club marseillais a encaissé 33,75 millions d’euros. La différence représente « 3,75 millions d’euros de moins, soit 12 % du montant total », précise le Point, ajoutant que les enquêteurs estiment que cet argent aurait pu « être rétrocédé à des intermédiaires ». « Le montant du bordereau est celui-là – 33,75 millions d’euros. Il correspond exactement au montant de l’accord passé entre l’OM et Chelsea. Le transfert était exactement de ce prix-là. Aucun intermédiaire n’est intervenu dans cette histoire », a déclaré Christophe Bouchet. Une enquête préliminaire a été ouverte mi-février sur la gestion du club de football sur la période 2002-2004, sous la présidence de M. Bouchet. Lors d’une perquisition au siège du club marseillais le 28 juin, des documents et des données informatiques ont été saisis. « Transparent, régulier et légal » Outre les conditions du transfert de Drogba, la justice s’intéresse à des contrats d’image conclus avec huit joueurs qui pourraient avoir servi à minorer leurs salaires, et à des contrats de prestations de services conclus avec des joueurs au moment de leur départ de l’OM, s’interrogeant sur la réalité de ces prestations. « Je ne suis pas personnellement informé de cette enquête préliminaire. Ça ne me perturbe pas, je ne vois pas très bien où ça peut accrocher. Clairement, pendant mon mandat, tout a été transparent, régulier et légal », a affirmé à l’AFP M. Bouchet. « Pendant les trente mois où j’ai dirigé le club, j’assume ce qui s’est passé, c’est la moindre des choses. Je n’ai pas besoin de rejeter la suspicion sur un cadre de l’OM ou sur l’actionnaire (Robert Louis-Dreyfus, ndlr) », a-t-il poursuivi. Concernant les droits d’images, « il n’y a rien de secret », a assuré M. Bouchet et « l’OM, contrairement à bien d’autres clubs, n’a pas généralisé » ces contrats. Ils étaient accordés « uniquement à des joueurs qui avaient une image » à exploiter. « Ces contrats sont des rémunérations versées aux joueurs en contrepartie de leur image dont on assure la commercialisation, qui se fait au coup par coup », a expliqué l’ancien président. « En aucun cas ce n’est un complément de salaire : pour preuve ces contrats n’avaient pas la même durée ni le même objet que celui lié à leur salaire », a-t-il ajouté. « Quand on embauche Bixente Lizarazu, on lui fait un salaire d’un côté et d’un autre il vend son image à L’Oréal, à Bouygues, ce qui n’a rien à voir avec sa prestation de salarié en tant que joueur. L’idée est à la fois de trouver une rémunération complémentaire pour le joueur, et le club perçoit une commission », a cité en exemple M. Bouchet.
L’ancien président de l’Olympique de Marseille, Christophe Bouchet, a affirmé hier à l’AFP qu’il n’y avait « pas eu d’intermédiaire » lors du transfert de Didier Drogba de l’OM (L1) à Chelsea pendant l’été 2004, sur lequel la justice enquête.
Publiant un bordereau bancaire, l’hebdomadaire le Point avance cette semaine que le prix de cession de l’attaquant...