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Toiles sur chevalet de Georges Bassil au Tamaris (centre-ville) Quand la peinture a pour écrin un cadre élégant et feutré

«Il s’agit d’un accrochage et non d’une exposition», précise Georges Bassil en parlant de ses huit toiles sur chevalet (grand format) au Tamaris, au centre-ville. Expressionnisme allemand, aux contours noirs dans le cadre d’un restaurant élégant et feutré au décor fait de bois, de métal, de miroirs, d’écrans de TV se lovant dans les murs, de lumière et d’une série de lampes éclairant les pâtisseries « Work of Art » d’Alain Ducasse en vitrine. L’art de peindre et la gastronomie de hauts fourneaux, à la présentation architecturée, perfectionnée, aux saveurs inédites, ne semblent guère incompatibles pour un concept nouveau. Mais Georges Bassil est déjà un familier de ces aventures, où jouer de la fourchette et lécher du regard une toile sont une approche encore peu commune dans l’art de marier les plaisirs du palais et l’élévation esthétique. Ses toiles, sous les spots des cimaises depuis 1996, ornent plus d’un restaurant bien fréquenté en ville... Ici, nés de l’imaginaire et de l’amour de la création, des ballerines et des portraits de femmes font la ronde des tables bien dressées. «Couleurs sombres, noir pour le background, du rouge et du blanc, avec des attitudes mélancoliques de la vie moderne, mais certainement pas tristes…» affirme le jeune artiste pour décrire cette série d’œuvres épinglant quand même le vécu trépidant urbain. Et de poursuivre: «J’aime cet accrochage, car le regard est le miroir de l’âme et permet au public un contact direct avec l’art quand les galeries ferment en été. C’est aussi une manière de faciliter l’approche de la peinture au rythme du quotidien. Il y a là une belle combinaison du lieu, des toiles, de la présence de l’artiste et du public. Pour quelqu’un qui ne s’exprime que par ses pinceaux et sa palette, cet accrochage est une tentative simple, heureuse, décontractée et très vivante d’aborder le public. » E. D.

«Il s’agit d’un accrochage et non d’une exposition», précise Georges Bassil en parlant de ses huit toiles sur chevalet (grand format) au Tamaris, au centre-ville. Expressionnisme allemand, aux contours noirs dans le cadre d’un restaurant élégant et feutré au décor fait de bois, de métal, de miroirs, d’écrans de TV se lovant dans les murs, de lumière et d’une...