Rechercher
Rechercher

Actualités

FESTIVAL DE BAALBECK - « Sah el-Nom » des Rahbani, les 13, 14 et 15 juillet, à 20h Feyrouz inaugure le programme du cinquantenaire

À tout seigneur, tout honneur. C’est avec Feyrouz et les Rahbani que le Festival de Baalbeck, institué en 1956, avait, un an plus tard, inauguré ses nuits libanaises. Un premier concert de mélodies populaires suivi d’une dizaine de comédies musicales avec la diva en vedette s’étaient égrenés jusqu’à la fatidique année 1975. Durant deux décennies, Assi, Mansour et Feyrouz Rahbani avaient ainsi marqué de leur griffe commune les nuits «baalbackiotes». Puis, en 1998, après une interruption de 22 ans, Feyrouz avait inauguré la reprise du festival de la Cité du soleil avec un programme mêlant des pans entiers de nostalgie et des compositions nouvelles de son fils Ziad. Des retrouvailles avec la scène de ses débuts suivies à nouveau d’une longue absence, pour mieux revenir, aujourd’hui, à l’occasion d’une date exceptionnelle. En effet, pouvait-on imaginer célébrer le cinquantenaire du festival sans son ambassadrice auprès des étoiles? La diva donnera le coup d’envoi de ce cru unique avec Sah el-Nom, une comédie musicale composée par les frères Rahbani en 1973. Créée, à l’origine, pour une salle fermée – la scène du théâtre Piccadilly – et avec une vingtaine de comédiens, chanteurs et figurants, cette pièce, dont l’actuelle mise en scène est signée Berge Fazlian, a été élargie aux dimensions de la scène, de 30 m de long par 15 m de profondeur, spécialement aménagée pour l’occasion entre les temples de Bacchus et de Jupiter. Quarante-cinq artistes, entre comédiens, danseurs et chœurs, participent à cette version «modernisée» de ce spectacle aux accents du terroir, sous la direction artistique de Ziad Rahbani. Trois décennies plus tard, Feyrouz et Antoine Kerbage y reprennent, parmi le trio de vedettes principales, les mêmes rôles, tandis qu’Élie Choueiry remplace feu le ténor Nasri Chamseddine. Deux heures, entracte comprise, qui permettront à la jeune génération de découvrir l’opérette libanaise de qualité, un genre aujourd’hui en veilleuse forcée. Et les anciens, eux, revivront l’enchantement des nuits orientales de Baalbeck. Au rythme des vocalises de celle qui continue au fil des ans à faire vibrer les cœurs. Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juillet, à 20h. Z.Z.

À tout seigneur, tout honneur. C’est avec Feyrouz et les Rahbani que le Festival de Baalbeck, institué en 1956, avait, un an plus tard, inauguré ses nuits libanaises. Un premier concert de mélodies populaires suivi d’une dizaine de comédies musicales avec la diva en vedette s’étaient égrenés jusqu’à la fatidique année 1975. Durant deux décennies, Assi, Mansour et...