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FESTIVAL DE BYBLOS - Un dimanche placé sous le signe du jazz et du lyrisme Barbara Hendricks et le Magnus Lindgren Jazz Quartet envoûteront le public

Seconde soirée au Festival international de Byblos avec Barbara Hendricks (dont ce n’est pas la première apparition sur une scène libanaise après Beiteddine et le palais de l’Unesco) et le Magnus Lindgren Jazz Quartet. Au programme de demain dimanche 2 juillet, placé sous le signe du jazz et du lyrisme, la grande diva originaire de l’Arkansas chantera des œuvres de Billie Holliday, Cole Porter, Duke Ellington et, bien sûr, l’incontournable Gershwin, dont l’immortel et indispensable Summertime… Née aux États-Unis, Barbara Hendricks a fait ses études musicales et obtenu ses diplômes à la prestigieuse Julliard School of Music de New York. Sans oublier de mentionner qu’à vingt ans, elle avait déjà obtenu une licence en mathématiques et en chimie à l’Université de Nebraska ! Elle est considérée comme l’une des plus grandes et actives concertistes de sa génération, et cela depuis ses débuts en 1974 quand elle a commencé à l’Opéra de San Francisco pour triompher ensuite au Festival de Glyndebourne. Barbara Hendricks a enchaîné par la suite, sans fléchir, avec le succès. Ses triomphes se sont multipliés à travers le monde et dans sa retentissante carrière, on cite volontiers les étapes les plus importantes : Opéra de Paris, Metropolitan Opera, Covent Garden, La Scala. Pour donner la réplique aux orchestres les plus renommés, la reine de l’art lyrique a aussi un tableau de chasse bien fourni. Sur le terrain des disques, elle compte plus de quatre-vingts enregistrements en compagnie de chefs tels que Barenboim, Bernstein, Davis, Dorati, Giulini, Bernard Haitink, Karajan, Maazel, Mehla, Sawallisch, Solti, Salonen…Tout en courtisant aussi les œuvres de musique de chambre où elle s’est illustrée avec un singulier éclat. Côté cinéma, on l’a vue sous la direction de Luigi Comencini dans le rôle de Mimi dans La Bohème. Dynamique et volant au secours d’autrui, elle a été membre du jury du Festival international de Cannes en mai 1999, présidé par David Cronenberg. Ambassadrice à vie pour le HCR Quant à la passion de l’univers du jazz et des blues chavirants, l’histoire est due un peu aux hasards des mondanités. Heureux hasard à Montreux lors d’un festival de jazz où Barbara Hendricks est piquée au cœur par les longues coulées de notes syncopées et les rythmes chaloupés… Premier concert de la grande dame de la scène lyrique en 1994 où elle chante Duke Ellington. Et, une fois de plus, le succès est au rendez-vous et le public en redemande et n’en démord plus… Et puis c’est l’interprétation des œuvres de Gershwin, symbole de la fusion des genres classique, musical et jazz, qui la porte encore plus haut dans les nues. Surtout avec l’album It’s Wonderful, un joyau du genre que presse et public ovationnent à tout rompre et plébiscitent sans réserve. Présente non seulement sur les scènes internationales mais aussi dans tous les combats humanitaires, Barbara Hendricks a reçu de nombreuses distinctions pour ses activités artistiques, mais également pour ses élans de générosité et d’entraide planétaire. Après quinze années de dévouement à la cause des réfugiés et d’infatigable soutien au Haut-Commissariat pour les réfugiés, elle a été nommée ambassadrice honoraire à vie. En 1998, elle concrétise les assises de la Fondation Barbara Hendricks « pour la paix et la réconciliation », afin de personnaliser sa lutte pour la prévention des conflits dans le monde, faciliter la réconciliation et encourager la paix. Pour l’accompagner dans le mythique port de Byblos : le Magnus Lindgren Jazz Quartet, ensemble suédois récemment lauréat d’un Grammy Award. À côté de Magnus Lindgren, tombé dans le chaudron de la musique très tôt (son père était pianiste !) et saxophoniste dès l’âge de 13 ans tout en usant avec talent de la clarinette et de la flûte, Mathias Algotsson au piano, Fredrik Jonsson à la basse et Jonas Holgerssons à la batterie. Un grand moment où le jazz et le lyrisme ont des accents merveilleux, à travers des musiciens qui ont le rythme dans le sang et une diva qui a tout pour séduire et envoûter : classe, virtuosité vocale et une présence chaleureuse et exceptionnelle. E. D.

Seconde soirée au Festival international de Byblos avec Barbara Hendricks (dont ce n’est pas la première apparition sur une scène libanaise après Beiteddine et le palais de l’Unesco) et le Magnus Lindgren Jazz Quartet. Au programme de demain dimanche 2 juillet, placé sous le signe du jazz et du lyrisme, la grande diva originaire de l’Arkansas chantera des œuvres de Billie...