Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Examen de passage pour l’Allemagne contre la Suède

L’équipe d’Allemagne, portée par la fougue de sa jeunesse et 80 millions de supporteurs dont les plus jeunes viennent de passer le baccalauréat, doit réussir son examen de passage face à la Suède en 8e de finale de la Coupe du monde de football, aujourd’hui à Munich. Jurgen Klinsmann a placé lui-même la barre très haut, affirmant qu’une élimination avant les demi-finales serait « une catastrophe ». « Nous avons ce rêve d’être là le 9 juillet (jour de la finale), explique le sélectionneur allemand. Je ne veux pas parler d’une élimination en quarts de finale ou en 8es. » Les « p’tis gars » de Klinsmann restent sur trois victoires au premier tour. Celle contre la Pologne (1-0), obtenue au bout du suspense, a cimenté un groupe qui se cherchait encore il y a trois mois. Mais après le Costa Rica et une équipe B d’Équateur, la Suède se pose comme un examinateur autrement plus redoutable, « inventeur du 4-4-2 », selon le sélectionneur adjoint Joachim Low. La Suède est en plus « très difficile à jouer, avec beaucoup de style, de mouvement, robuste, rapide et stable, elle va nous demander beaucoup d’effort », assure Low. L’encadrement de la Mannschaft a condensé sur un DVD les « meilleurs moments mais aussi les moins bons » des joueurs de Lars Lagerback. Quatre ou cinq joueurs, dont les attaquants Zlatan Ibrahimovic et Henrik Larsson ou le milieu offensif Fredrik Ljungberg, ont été particulièrement étudiés. Se surpasser « Nous devrons nous surpasser, être plus forts psychologiquement, nous ne devrons nous autoriser aucune faute, assure Klinsmann. Le niveau est plus haut que lors des matches de poule, chacun doit aller jusqu’à la limite. » Le bilan contre la Suède est pourtant négatif, avec 13 défaites et 12 victoires en 31 matches. Mais l’Allemagne a remporté deux des trois dernières confrontations en phase finale d’un Mondial (1934 et 1974), contre une défaite en 1958. Le onze allemand, qui devrait retrouver sa composition habituelle avec le retour de Per Mertesacker en défense centrale, est persuadé de faire la différence avant l’épreuve des tirs au but. Les joueurs n’ont pas préparé cette épreuve finale, contrairement aux Scandinaves. « J’ai déjà ma liste », admet le sélectionneur Lars Lagerback. Pour la Suède, le match référence reste celui contre l’Angleterre, où ils ont arraché le nul (2-2) dans les derniers instants. « Nous avons eu la capacité de revenir au score, cela nous renforce », explique Larsson. Pour Lagerback, « le fait d’avoir marqué dans les dernières minutes lors des précédents matches nous donne de la confiance ». Ibrahimovic, remplaçant contre l’Angleterre, est rétabli de sa blessure aux adducteurs, et « si rien n’arrive à l’entraînement, il est très possible qu’il joue », souligne Lagerback. La Suède va s’en tenir à son jeu habituel et « aux bases » en privilégiant la rapidité de Ljungberg pour prendre la défense à défaut, sans espérer une faute du latéral droit allemand Arne Friedrich. « Il a fait quelques erreurs contre le Costa Rica, mais c’est tout, explique Lagerback. Il est peut-être moins en vue que Lahm, mais il joue bien. »
L’équipe d’Allemagne, portée par la fougue de sa jeunesse et 80 millions de supporteurs dont les plus jeunes viennent de passer le baccalauréat, doit réussir son examen de passage face à la Suède en 8e de finale de la Coupe du monde de football, aujourd’hui à Munich.
Jurgen Klinsmann a placé lui-même la barre très haut, affirmant qu’une élimination avant les...