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EXPOSITION - Jusqu’au 23 juin, au CCF « Beyrouth entre hier et aujourd’hui », de Zeina Hakim et Mirna Kesrouani

C’est un accrochage plein de nostalgie que propose le Centre culturel français (rue de Damas) jusqu’au 23 juin. Deux jeunes artistes, Zeina Hakim et Mirna Kesrouani, y présentent, en effet, une trentaine d’œuvres qui célèbrent le Beyrouth d’antan. Celui des maisons en pierres de taille, des bâtisses de style italo-ottoman, des balcons en fer forgé, des souks, des calèches, des marchands ambulants.... Un même thème traité suivant deux démarches différentes. Aquarelles aux tonalités passées pour Zeina Hakim, qui représente les vestiges de l’ancien Beyrouth, ces îlots de charme échappés au travail de sape de la pelleteuse et à l’invasion du béton. Maison à toit de tuiles rouges d’une rue à caractère traditionnel, escalier extérieur à balustrade en fer forgé, porte ottomane ou encore, au centre-ville, les façades reconstituées à l’ancienne... Une peinture témoignage d’un passé encore présent dans la ville actuelle. Pour Mirna Kesrouani, qui semble s’être inspirée des cartes postales du début du siècle dernier, c’est le Beyrouth disparu qu’elle fait revivre dans sa série de petites scènes au pastel. À raison de trois à cinq petits dessins qu’elle regroupe dans un même cadre, elle met en sketch des images d’un univers révolu : tramway, réverbères, promeneurs en « serwal », cafetiers ambulants.... Par traits fins et méticuleux, et dans des couleurs ocres jaunies, quelque chose de proustien. Comme une narration picturale de ce qui fût... Z. Z.

C’est un accrochage plein de nostalgie que propose le Centre culturel français (rue de Damas) jusqu’au 23 juin. Deux jeunes artistes, Zeina Hakim et Mirna Kesrouani, y présentent, en effet, une trentaine d’œuvres qui célèbrent le Beyrouth d’antan. Celui des maisons en pierres de taille, des bâtisses de style italo-ottoman, des balcons en fer forgé, des souks, des...