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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Coup de colère Fidèle lecteur de votre quotidien depuis des années (version papier du temps où je vivais encore au Liban et version Internet depuis la création de votre site), je suis l’actualité libanaise grâce à vous, à votre courage et à votre fidélité dans la restitution exacte des faits, sans parti pris. L’envie de vous écrire me démange souvent mais, faute de temps, toute bonne résolution dans ce sens tombe à l’eau. Bref, je n’ai pu m’empêcher cette fois de vous écrire, les faits étant trop « rigolos » mais sûrement graves. J’ai lu dans votre édition du 14 juin 2006 que le ministère du Tourisme s’était doté d’un site Internet. Je n’ai pu résister à la tentation d’y aller pour jeter un coup d’œil. Mal m’en a pris. L’initiative est certes louable, l’accès un peu lent, mais le site bien structuré malgré quelques lacunes. C’est au moment où j’ai accédé à la version française que j’ai été complètement déçu et très en colère. Quelle honte pour un pays qui se veut à la pointe de la francophonie ! Pas une phrase ou une page sans qu’il n’y ait des fautes d’orthographe indignes d’un élève de douzième. Je vous épargne les erreurs de traduction par dizaines, dans le style (dans la rubrique « Liens utiles » censée nous renvoyer vers la liste des sites Internet des différents ministères ou autres…) : « Il n’est nul étrange de voir le sites… sue le Liban pulluler ». Ailleurs, c’est : « Le climat est agréable avec une température moyenne de 0 à 150 C dans les montagnes et 15 à 250 C sur la côte ». Ou : « …À exaucer vos rêves les plus fous en se capitulant… » Pour en terminer, quand vous accédez à la page d’accueil, seul le drapeau mi-US mi-britannique est en couleurs, les drapeaux libanais et français sont en noir et blanc. Allez visiter le site, vous vous régalerez. Mon coup de colère est terminé. Pierre ACHKAR France Un peu d’amour Votre rubrique a permis à beaucoup de lecteurs de s’exprimer et de commenter divers événements qui se sont produits dans notre cher pays. Mais aujourd’hui, je voudrais non pas commenter sur ce qui se produit sur la scène politique, économique ou internationale, mais parler d’amour et dire combien je suis heureuse que mon cœur bat non de peur d’un attentat ou d’une explosion et que je m’émeuve non pas à la vue d’une invasion de manifestants ou d’excitation pour le rapport de Brammertz, mais par amour pour l’autre. L’amour du pays et de la patrie, c’est bien, mais aimer l’autre, c’est encore mieux ; cela nous donne la force de tenir bon et faire face à toutes les difficultés et à tous les ennuis. La politique ne pourra jamais concilier les différences ou les blessures nées ou causées par cette multitude de tendances et de couleurs politiques au Liban. Seule notre capacité d’accepter et d’aimer l’autre peut y remédier. Dania TYAN Et la liberté d’expression ? Demander des excuses à la chaîne télévisée LBCI est tout simplement scandaleux et inadmissible. Le CNA ne se trompe-t-il pas de pays ? Sayyed Hassan Nasrallah est, certes, une personnalité religieuse, mais rien n’empêche de le critiquer. Contrairement aux caricatures du prophète Mohammad d’il y a quelques mois (qui, elles, étaient dangereuses et malsaines de par le fait que l’on s’attaquait à une figure religieuse), la moquerie et la critique de l’émission satirique Basmat Watan sont tout à fait légitimes et ne doivent surtout pas valoir à leurs auteurs des excuses de la part de la LBCI. Laissons donc les médias s’exprimer. Pensons plutôt à aller de l’avant. Le secrétaire général du Hezbollah devrait plutôt songer au désarmement de sa milice. Dommage que l’on ait des hommes politiques qui ne pensent qu’à leur avenir. On ne peut avoir une vie saine au Liban sans dirigeants sains. Dommage également que les Libanais ne se rendent pas compte que ces hommes au pouvoir sont tous pareils et qu’ils se servent de nous en faisant des promesses qui resteront sans lendemain. Tout cela pour dire qu’il ne nous reste que les médias pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Alors qu’on laisse en paix les journalistes pour qu’ils fassent tranquillement leur devoir. Sinon, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer. Assaad BOU-SALEH Adressez vos commentaires par fax (01/360390), par lettre (rubrique Courrier des lecteurs, boîte postale 2488) ou par mail : redaction@lorientlejour.com
Coup de colère

Fidèle lecteur de votre quotidien depuis des années (version papier du temps où je vivais encore au Liban et version Internet depuis la création de votre site), je suis l’actualité libanaise grâce à vous, à votre courage et à votre fidélité dans la restitution exacte des faits, sans parti pris. L’envie de vous écrire me démange souvent mais, faute de...