Rechercher
Rechercher

Actualités

Sri Lanka - Les combats ont fait plus de 50 tués samedi Colombo renforce son dispositif sécuritaire

La sécurité a été renforcée hier au Sri Lanka au lendemain des violents affrontements navals et terrestres qui ont fait au moins 52 morts dans le nord-ouest de l’île, selon la police. « Nous nous sommes assurés que la sécurité était bien renforcée », a indiqué le chef de la police de Colombo, Chandra Fernando. « Nous comptons sur l’aide de la population pour détecter la moindre activité suspecte », a-t-il dit. Samedi, de violents combats se sont déroulés au large de l’île de Mannar, dans le nord-ouest du pays. Le ministère de la Défense a affirmé que huit unités navales des Tigres avaient été coulées et 30 rebelles tués. Les guérilleros n’ont reconnu que deux blessés dans leurs rangs. Les rebelles tamouls ont averti, samedi également, le gouvernement sri lankais qu’ils répliqueraient aux attaques aériennes et terrestres menées contre eux. Ces affrontements mettent à mal un cessez-le-feu de plus en plus virtuel. Le Sri Lanka a graduellement sombré dans les violences qui ont culminé, jeudi, avec un attentat visant un autobus qui a fait 64 morts, attentat le plus meurtrier depuis 10 ans. Le gouvernement de Colombo a attribué la paternité de l’attaque aux Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE, séparatistes), lesquels ont formellement démenti leur implication. En représailles, l’armée sri lankaise a déclenché des frappes aériennes jeudi et vendredi sur des positions supposées tenues par les Tigres. Samedi, l’Union européenne a exhorté les parties à « mettre fin aux violences, à revenir à la table des négociations afin de renforcer le cessez-le-feu et à s’acheminer vers un règlement politique durable pour mettre fin au conflit (...) ». Un accord de cessez-le-feu a été signé en février 2002 sous l’égide de la Norvège. Mais les discussions sur un accord de paix sont interrompues depuis avril 2003, et les efforts déployés pour faire revenir les intéressés à des discussions sont restés infructueux. Les LTTE revendiquent une large autonomie du nord et du nord-est du Sri Lanka, région peuplée en majorité de Tamouls, qu’ils contrôlent déjà en grande partie. Plus de 60 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit.
La sécurité a été renforcée hier au Sri Lanka au lendemain des violents affrontements navals et terrestres qui ont fait au moins 52 morts dans le nord-ouest de l’île, selon la police. « Nous nous sommes assurés que la sécurité était bien renforcée », a indiqué le chef de la police de Colombo, Chandra Fernando. « Nous comptons sur l’aide de la population pour...