Assaad Mirza : « Nous œuvrons à améliorer l’efficacité du secteur »

Fondée en 1987, Capital Insurance & Reinsurance Company SAL est une société ayant des qualités reconnues de crédibilité, transparence et savoir-faire. En 2001, et pour répondre au défi croissant représenté par la recherche des meilleurs moyens de servir ses clients, la société s’allie à la Bank of Beirut & the Arab Countries (BBAC), présente sur le marché depuis 1945, qui acquiert 80% de la compagnie d’assurances. La Capital Insurance & Reinsurance Company change donc d’actionnariat mais continue à fonctionner avec les mêmes structures administratives et sous la même raison sociale. Par cette nouvelle association, la société d’assurances vise à renforcer et à promouvoir la qualité des services déjà fournis à l’aide de la longue expérience et du savoir-faire de la banque, souligne Assaad G. Mirza, président et directeur général de Capital Insurance. «Le rôle des bancassureurs, indique-t-il, s’est imposé grâce à leur important réseau de distribution leur permettant de proposer une large gamme de produits à leurs guichets. La bancassurance offre des avantages à la banque et à la compagnie d’assurances. Nous commercialisons nos produits à travers les 32 agences de la BBAC. Ce vaste réseau nous permet d’élargir facilement nos activités et d’offrir une accessibilité plus grande à tous nos nouveaux clients.» «Les Libanais ont confiance en leurs banquiers, ce qui facilite l’approche de la vente de produits d’assurances, poursuit M. Mirza. Notre compagnie dispose d’une technicité de grande valeur que nous offrons à la banque et une confiance absolue qui se manifeste à travers nos réassureurs de renom : Munich Re, CCR, GE Frankona Re, Partner Re, Arab Re,... » Prochainement, et afin d’améliorer encore plus les services avec les clients, la compagnie d’assurances emménagera dans de nouveaux locaux, un nouveau bâtiment entièrement retapé à Sin el-Fil (ancien immeuble du quotidien Le Réveil). Développement du secteur Secrétaire général de l’Association des compagnies d’assurances au Liban (ACAL), Assaad Mirza affirme qu’«un éveil à la culture de l’assurance est primordial afin que celle-ci ne soit plus perçue comme un complément mais comme une nécessité. À cet effet, l’ACAL a lancé une campagne publicitaire incitant la population à réaliser l’importance de l’assurance. Par ailleurs, le segment de l’assurance-vie et l’introduction de l’assurance vieillesse ou retraite devront certainement favoriser un développement accru du secteur. Nous espérons que les souscripteurs bénéficieront d’incitations fiscales pour lesquelles nous œuvrons. La restructuration du secteur passe par l’instauration d’une loi efficace, claire et uniforme, en collaboration avec les ministères concernés.» «Le potentiel de croissance du secteur exige une loi qui impose une législation transparente tant au niveau des clients qu’au niveau des créneaux de distribution et de la taille des sociétés, affirme encore M. Mirza. À l’instar du secteur bancaire, celui de l’assurance au Liban devrait occuper dans l’économie libanaise un rôle actif. Par ailleurs, le contrôle du ministère, par l’intermédiaire de la Commission de contrôle des assurances, doit permettre au secteur de retrouver ses lettres de noblesse, à savoir : une plus grande transparence, une efficacité et une confiance accrues.» «Nous souhaitons, conclut-il, que toutes nos demandes soient favorablement accueillies et satisfaites, dans l’intérêt de la prospérité de ce secteur. »