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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉVÉNEMENT - Les États-Unis à nouveau sur la scène culturelle libanaise L’ADG accueille 45 œuvres d’artistes du New Jersey

En ce début de mois de juin, deux grands « happening » ont lieu à l’initiative de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth qui semble revenir en force sur la scène culturelle libanaise. Au programme, une exposition à l’Association de Gemmayzé (ADG) qui regroupe plus de quarante œuvres d’artistes du New Jersey, inaugurée hier par l’ambassadeur Jeffrey Feltman et Mme Mary Draper. Par la suite, un récital de piano sera présenté vendredi 16 juin, par l’artiste américaine Nina Drath à l’église Saint-Joseph de l’USJ. Tout en confirmant le soutien indéfectible des États-Unis au Liban, ces activités culturelles annonçant tant d’autres visent à resserrer les liens entre les deux pays et à montrer un autre aspect de la culture américaine. Ce coup d’envoi n’est que le début d’une nouvelle page des activités des États-Unis au Liban. Qui ne se souvient pas, en effet, du Centre Kennedy, plate-forme artistique et phare des activités culturelles du pays de l’oncle Sam ? Après avoir été absente de longues années (en raison des circonstances) de la scène culturelle libanaise, l’ambassade américaine, qui affirmait sa présence par gestes discrets (en sponsorisant Liban Jazz et Liz Macomb au Festival de Zouk Mikael par exemple), réaffirme aujourd’hui son attachement à Beyrouth et à son rôle culturel. «Nous avons voulu également montrer aux Libanais une autre face de la culture américaine, confie Ryan Gliha, attaché culturel auprès de l’ambassade. Une certaine culture qui ne puise pas ses sources dans le populaire contemporain, mais dans les racines d’une nation et son authenticité. Notre choix s’est porté sur l’ADG et le Conservatoire national de musique, car ce sont des pôles qui n’ont pas cessé d’œuvrer pour mettre la culture à la portée de tout le monde. Nous avons voulu ainsi les assurer de notre soutien », poursuit Gliha. L’exposition des artistes du New Jersey a donc démarré hier soir et coïncide avec le coup d’envoi du Festival touristique de Beyrouth organisé sur l’Escalier des arts en collaboration avec le Festival international de Byblos. Cet accrochage qui offre différentes techniques d’impression révèle la richesse et la variété du travail d’une large communauté installée dans le New Jersey. Considérée comme un lieu de pèlerinage obligé pour les artistes américains, le New Jersey rassemble des innovateurs venus des quatre coins de l’Amérique. Avec leurs diversités et leurs ethnies (un artiste sur trois appartient à une minorité), ces créateurs enseignent et organisent des expositions. À travers leurs projets collectifs, ils contribuent à maintenir la vie artistique en marche. Autant d’œuvres que d’histoires De la gravure au traitement numérique, en passant par la photographie, un support en papier, appelé papier à la cuve, constitue le dénominateur commun de toutes ces œuvres. Des projets en trois dimensions, des sculptures inspirées du traditionnel pour atteindre une contemporanéité toute nouvelle, des formes abstraites et géométriques et des espaces vierges où la seule texture du support établit la règle du jeu. Ce sont autant de techniques différentes qui traduisent la diversité et la multiplicité d’un art novateur et vivant. La variété se trouve non seulement au niveau des techniques employées, mais également des thèmes abordés. Les œuvres de ces artistes ont toutes des histoires à raconter. En effet, à travers l’impression, considérée comme le médium le plus adapté et le plus représentatif de la culture contemporaine, cet art américain présente, sous toutes ses formes, un lien avec la narration à dimension sociale, politique, personnelle ou conceptuelle. Dans cette société postindustrielle et numérique, les artistes ont su utiliser ce moyen d’impression pour être l’écho de leur époque en respectant la personnalité de chacun. Une exposition itinérante qui révèle l’avant-gardisme de la réflexion artistique de la communauté de New Jersey, contribuant ainsi à établir des liens avec d’autres groupements artistiques. Colette KHALAF Programme des activités «15 years of inovative print and paper» jusqu’à la fin du mois de juin -16 juin, 8h30, à l’Église St-Joseph de l’USJ : Nina Drath et l’Orchestre symphonique national dans un répertoire de Léonard Bernstein, intitulé « The age of anxiety ». -20 juin, à l’amphithéâtre Pierre Aboukhater, USJ, Katherine Cartwright dans un récital de jazz. D’autres activités sont en cours de négociations. Ryan Gliha promet également un spectacle de grande qualité pour le Festival Liban Jazz. Avec ces projets, le service culturel de l’ambassade des États-Unis remet le pied à l’étrier culturel libanais.
En ce début de mois de juin, deux grands « happening » ont lieu à l’initiative de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth qui semble revenir en force sur la scène culturelle libanaise. Au programme, une exposition à l’Association de Gemmayzé (ADG) qui regroupe plus de quarante œuvres d’artistes du New Jersey, inaugurée hier par l’ambassadeur Jeffrey Feltman et Mme...