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Les États-Unis veulent que l’enquête sur l’assassinat de Hariri soit menée jusqu’au bout, affirme John Bolton

Spécial - Sylviane ZEHIL Les travaux de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri ont été commentés par l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, John Bolton, au cours d’une rencontre avec la presse à Londres, à la veille de la publication du second rapport intérimaire du président de la commission, le juge belge Serge Brammertz. L’ambassadeur Bolton a notamment indiqué sur ce plan, en réponse à une question, que son pays est pour la poursuite de l’enquête jusqu’à ce qu’elle soit achevée. « Nous sommes préparés au fait que les investigations doivent se poursuivre aussi longtemps que les enquêteurs le voudront jusqu’à ce qu’ils aient accès à toutes les informations nécessaires », a notamment déclaré le diplomate américain. Je peux dire que le travail réalisé par la commission internationale a été excellent et complet, » a-t-il souligné. Après avoir rappelé les circonstances dans lesquelles Rafic Hariri et 22 autres personnes avaient été tués le 14 février 2005, M. Bolton a déclaré : « Dans une enquête idéale, le lieu de l’attentat fait l’objet d’investigations légales étendues. Mais en l’espace de quelques jours, les autorités libanaises alors contrôlées par les Syriens ont bouché le cratère causé par l’explosion. Qui sait ce qui est enterré dessous ? Qui connaît les preuves qui ont été éliminées ? C’est ce genre d’obstacles sérieux que les investigateurs ont rencontrés », a-t-il dit. M. Bolton a illustré ses propos par d’autres exemples. « Lorsque (Detlev) Mehlis dirigeait l’investigation, il avait demandé au gouvernement syrien de voir la documentation liée à ses relations avec Rafic Hariri, mais Damas a nié avoir des documents relatifs à Hariri, ce qui est inconcevable, surtout à l’époque où Hariri était Premier ministre du Liban. Il était l’allié de la Syrie et les forces militaires et sécuritaires syriennes contrôlaient tout le pays », a souligné John Bolton. « La seule explication possible est que les Syriens n’avaient pas de documents parce qu’ils les avaient tous détruits. Nous aimerions savoir la vérité sur ce point aussi », a-t-il ajouté.
Spécial - Sylviane ZEHIL

Les travaux de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri ont été commentés par l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, John Bolton, au cours d’une rencontre avec la presse à Londres, à la veille de la publication du second rapport intérimaire du président de la commission, le juge belge Serge Brammertz....