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Zahar rejette toute reconnaissance rapide de « l’initiative de Beyrouth »

Le ministre palestinien des Affaires étrangères issu du Hamas, Mahmoud Zahar, a rejeté hier toute reconnaissance rapide par son gouvernement de l’initiative de paix adoptée par la Ligue arabe en 2002 à Beyrouth, qui prévoit notamment la reconnaissance d’Israël, affirmant que « nous discutons parce que c’est la volonté des dirigeants arabes ». Il a fait ses déclarations lors de sa visite à Pékin, la première dans un pays membre du Conseil de sécurité de l’ONU. À l’issue du deuxième Forum de coopération sino-arabe, qui s’est déroulé durant deux jours dans la capitale chinoise, Mahmoud Zahar a été reçu hier à Pékin par son homologue chinois, Li Zhaoxing. « La Chine a décidé de continuer à soutenir financièrement et politiquement le peuple palestinien et le gouvernement élu, on peut donc dire que cela a été un succès », a martelé le chef de la diplomatie palestinienne. De son côté, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Jianchao, a déclaré que « le gouvernement palestinien a été élu légalement et il doit être respecté ». « Nous n’avons jamais qualifié le Hamas d’organisation terroriste », a-t-il ajouté. Néanmoins, pour ne pas donner une importance exceptionnelle à cette première rencontre entre le représentant d’un pays membre du Conseil de sécurité de l’ONU et celui du gouvernement palestinien issu du Hamas, l’agence officielle Chine nouvelle a précisé que Li Zhaoxing avait vu hier d’autres ministres des Affaires étrangères ou représentants de pays arabes, du Liban, du Maroc, de Mauritanie, d’Amman, du Qatar et d’Égypte. Insistant sur les bonnes relations entre son gouvernement et le régime communiste chinois, Mahmoud Zahar a également indiqué que la Chine allait construire le siège du ministère des Affaires étrangères palestinien à Ramallah.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères issu du Hamas, Mahmoud Zahar, a rejeté hier toute reconnaissance rapide par son gouvernement de l’initiative de paix adoptée par la Ligue arabe en 2002 à Beyrouth, qui prévoit notamment la reconnaissance d’Israël, affirmant que « nous discutons parce que c’est la volonté des dirigeants arabes ». Il a fait ses...