Cause toujours,
de Jeanne Labrune (2004)
Après Ça ira mieux demain et C’est le bouquet, Jeanne Labrune signe, avec Cause toujours, le troisième volet de la trilogie des « fantaisies », un terme que la cinéaste emploie elle-même pour qualifier des comédies qui épinglent les travers de la société contemporaine.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le film prend comme point de départ une mite. Ce petit insecte renvoie notamment au thème de la méfiance, des inquiétudes et des excès . Bref, des sujets plutôt graves qui sont là traités avec le sourire. Bien que le ton théâtral pourra en déranger plus d’un, ils resteront séduits par les réflexions assez justes sur toutes ces phobies qui caractérisent notre époque.
L’histoire : mon premier est une mite (exaspérante). Mon second est un muet (énigmatique). Mon troisième est une maison (inquiétante). Mon tout est un film, en forme de fantaisie, sur le soupçon et son contraire : la confiance.
Avec Victoria Abril, Jean Pierre Daroussin, Sylvie Testud et Didier Bezace.
CCF, salle Montaigne, mercredi 7 juin à 19h15
Soleil trompeur,
de Nikita Mikhalkov (1994)
Nikita Mikhalkov offre un témoignage poignant de la période stalinienne. Le cinéaste utilise le pouvoir et la symbolique des images (le fameux « soleil trompeur ») pour présenter une bien sombre réalité politique et sociale. Ponctué d’images poétiques, si le film paraît d’abord comme une comédie presque burlesque, il cache un violent dénouement.
Soleil trompeur est un hommage aux victimes et à tous ceux qui ont été brûlés par le soleil trompeur de la révolution.
L’histoire : une longue journée de l’été 1936. Lorsque Dimitri arrive chez Maroussia, la jeune femme ne l’a pas revu depuis 10 ans. Entre-temps, elle a épousé Serguei Kotov et Nadia est née. Dimitri travaille maintenant pour la police politique de Staline. Mais pourquoi réapparaît-il soudain par cette éclatante journée d’été ?
Avec Nikita Mikhalkov, Viatcheslav Tikhonov et Oleg Menchikov.
Auditorium de l’ESA, mardi 6 juin à 20h30
PAR DYMA DEMIRDJIAN
Cause toujours,
de Jeanne Labrune (2004)
Après Ça ira mieux demain et C’est le bouquet, Jeanne Labrune signe, avec Cause toujours, le troisième volet de la trilogie des « fantaisies », un terme que la cinéaste emploie elle-même pour qualifier des comédies qui épinglent les travers de la société contemporaine.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le film prend comme point...
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