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Auto - Les frères Mahmoud se sont classés 7es dans la prestigieuse compétition Un équipage libanais se distingue au Tour Lissac 2006

Le Liban a été à l’honneur à l’occasion de la dernière édition du Tour Auto Lissac (regroupant des voitures de collection), qui a récemment sillonné les routes de France. En effet, la Cedar Racing Team, composée des frères Tarek et Galal Mahmoud, a réussi la gageure de placer sa voiture à la 7e place (sur 200 participants) dans cette prestigieuse compétition. Conduisant de main de maître son Aston Martin DB4, Tarek Mahmoud a pu hisser sa voiture à une excellente position dans le classement final. Le coup d’essai de la Cedar Racing Team constitue donc un véritable coup de maître pour les frères Mahmoud dans la mesure où ils en sont à leur première participation au Tour Lissac (en 2004, ils avaient tenté le « Mans Classic »). Conçu au départ pour que les « gentlemen drivers » suivent les traces de la plus ancienne épreuve automobile du monde, le Tour Auto Lissac attire depuis 15 ans les collectionneurs du monde entier. Au fil des éditions, ces derniers ont pu découvrir, le long des routes secondaires, un autre visage de la France. Un périple ponctué – passion du sport automobile oblige – d’épreuves sur circuit et sur routes fermées. Quinze ans, c’est court … pour sillonner la France du nord au sud, via l’est ou l’ouest, car les ressources de l’Hexagone sont vastes et chaque édition est l’occasion de découvrir de nouveaux paysages, des étapes inédites, des épreuves sur route ou des circuits non encore empruntés, et autres trésors. Quinze ans, c’est long … mais visiblement pas pour les participants. En effet, plus de la moitié des deux cents équipages sont constitués d’habitués – certains n’ont même jamais manqué une édition – qui notent consciencieusement, d’une année à l’autre, la date de l’épreuve et qui, dès que celle-ci est finie, sont déjà dans les starting blocks pour préparer la suivante. Pas vraiment un long fleuve tranquille Le Tour Auto Lissac est loin d’être un long fleuve tranquille : cinq jours de course entre routes, circuits et épreuves spéciales, les équipages n’ont pas été épargnés lors de cette édition 2006. De Paris à Cannes, en passant par Beaune, Vichy, Châteauneuf-sur-Isère et Nîmes, les 200 voitures anciennes engagées ont allié plaisir de découvrir les régions de France et excitation de la compétition dont le niveau ne s’est jamais démenti en quinze ans d’existence. Du côté du palmarès, la Palme d’or revient, et pour la sixième fois, à Hans Hügenholtz sur Lotus Elan, copilotée par son épouse, alors que celle de l’indice de performance revient à Logan/Hampton sur Porsche 356 Speedster. Ce sont les Linwood qui ont obtenu la palme en catégorie régularité. Pour les groupes G et H, les heureux élus sont respectivement les équipages Junne/Gallagher sur Porsche 910 et Ragnotti/Mercier sur leur Alpine. M. H. Historique d’une saga Le « Tour de France automobile », sous l’égide de l’Automobile Club de France, voit le jour en 1899. Reprise ensuite en 1906, l’épreuve est alors, si l’on prend en considération les performances des voitures de l’époque, une véritable aventure de 3 000 à 4 000 kilomètres. Elle connaît diverses interruptions, principalement dues à la guerre. La première édition de l’après-guerre a lieu en 1951. Le « Tour de France automobile » prend, quelques années plus tard, une autre dimension avec l’engagement de marques prestigieuses conduites par des pilotes de renom. Disparue de nouveau en 1965, l’épreuve revient en 1969 sous l’impulsion de B. Consten, qui en fut quintuple vainqueur. Cette nouvelle ère, où l’appellation « Tour auto » voit le jour, s’annonce attrayante avec, entre autres, l’homologation des Matra 650, Ford GT40 et Ferrari 512. Dix années plus tard, les contraintes économiques liées à la crise du pétrole affaiblissent l’épreuve. En 1986, faute de sponsors et de... participants, la 50e édition du « Tour de France automobile » est la dernière. Tout au moins en ce qui concerne sa version de l’époque. En 1992, c’est la « cure de jouvence » Patrick Peter, avec l’appui de quelques inconditionnels du sport automobile, qui fait renaître le « Tour auto » de ses cendres sous la forme d’une course historique. Trois années suffisent pour asseoir l’épreuve qui devient l’un des événements majeurs auxquels tout amateur de compétition historique qui se respecte se doit de participer. Plus de 200 voitures arrivent des quatre coins du globe pour parcourir chaque année un itinéraire inédit.

Le Liban a été à l’honneur à l’occasion de la dernière édition du Tour Auto Lissac (regroupant des voitures de collection), qui a récemment sillonné les routes de France. En effet, la Cedar Racing Team, composée des frères Tarek et Galal Mahmoud, a réussi la gageure de placer sa voiture à la 7e place (sur 200 participants) dans cette prestigieuse...