Des fillettes, âgées de 8 ans pour les plus jeunes, sont exploitées sexuellement dans les camps de réfugiés au Liberia, et leurs exploiteurs sont parfois des travailleurs humanitaires censés les aider, a accusé hier une association caritative britannique. Selon le document de Save the Children, une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la protection de l’enfance,...
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Liberia Des fillettes exploitées sexuellement dans les camps de réfugiés
le 09 mai 2006 à 00h00
Des fillettes, âgées de 8 ans pour les plus jeunes, sont exploitées sexuellement dans les camps de réfugiés au Liberia, et leurs exploiteurs sont parfois des travailleurs humanitaires censés les aider, a accusé hier une association caritative britannique. Selon le document de Save the Children, une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la protection de l’enfance, de nombreuses filles mineures ont des relations sexuelles dans les camps de réfugiés, contre de la nourriture ou de l’argent. Les hommes qui utilisent ces fillettes pour leurs besoins sexuels peuvent être des commerçants qui travaillent avec les camps, des membres des forces de l’ordre, des maîtres d’école ou même des travailleurs humanitaires membres d’ONG travaillant dans les camps de réfugiés. De même, ces hommes peuvent être des soldats membres des forces internationales de maintien de la paix déployées sur place, a accusé Save the Children.
Selon l’association, de nombreuses fillettes âgées de 12 ans ont ainsi des relations sexuelles régulières avec des hommes dans les camps de réfugiés. Selon les personnes interrogées, les fillettes peuvent aussi être amenées à céder à ces hommes, en échange de vêtements, de téléphones portables, de montres, de parfum, ou pour avoir un laissez-passer ou bénéficier d’un voyage en voiture. « Certaines filles ont eu des rapports pour une bière ou pour pouvoir regarder une cassette vidéo », lit-on dans le rapport. « Les parents ont indiqué qu’ils se sentaient dans l’incapacité d’empêcher leurs enfants d’avoir des rapports en échange de biens et de services, parce qu’ils n’avaient pas les moyens économiques de prendre soin d’eux », affirme encore Save the Children. Le rapport établit enfin que « malgré quelques initiatives pour limiter l’exploitation sexuelle et les abus, peu de choses ont changé pour les enfants depuis 2002 ».
Des fillettes, âgées de 8 ans pour les plus jeunes, sont exploitées sexuellement dans les camps de réfugiés au Liberia, et leurs exploiteurs sont parfois des travailleurs humanitaires censés les aider, a accusé hier une association caritative britannique. Selon le document de Save the Children, une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la protection de l’enfance,...
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