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Le chef du PSP a rencontré le président égyptien et le secrétaire général de la Ligue arabe À partir du Caire, Joumblatt réaffirme la nécessité de désarmer le Hezbollah

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a réaffirmé hier, depuis Le Caire, où il a rencontré le président égyptien, Hosni Moubarak, qu’il souhaitait le désarmement du Hezbollah, estimant qu’il était « inacceptable » que le parti de Dieu conserve ses armes jusqu’à un règlement du conflit dans la région. « Pourquoi le Liban devrait-il être le seul pays à demeurer une arène pour le conflit israélo-arabe ? » a-t-il demandé, avant de poursuivre : « J’ai expliqué au président que la prochaine séance de dialogue national portera sur les armes de la Résistance, laquelle doit faire partie de l’armée libanaise après la délimitation des frontières au niveau des hameaux de Chebaa, parce qu’il est nécessaire que l’État libanais ait le monopole de la force armée sur tout son territoire. » M. Joumblatt, qui a tenu ces propos à l’issue de sa rencontre avec M. Moubarak, a également indiqué à la presse avoir informé le président égyptien « du développement de la situation au Liban, notamment au niveau de la conférence de dialogue national, qui a abouti à des décisions prises à l’unanimité concernant l’élimination des armes palestiniennes en dehors des camps et la délimitation des frontières au niveau des hameaux de Chebaa, pour que cette région devienne libanaise et soit concernée par la résolution 425, et non la 242 ». « Le président Moubarak a exprimé son espoir de voir les relations entre le Liban et la Syrie revenir à leur état normal afin de sortir de l’atmosphère de crise actuelle », a-t-il dit, avant de préciser que « le retour à la normale entre les deux pays ne dépend pas seulement des Libanais, mais aussi des Syriens ». « Les relations ne peuvent que revenir à la normale, mais il existe un grand problème au niveau de l’enquête internationale (sur l’assassinat de Hariri) et des campagnes médiatiques syriennes contre le Liban. Nous sommes dans une position de défense », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « La Syrie n’a montré jusqu’à ce jour qu’une disposition théorique à délimiter les frontières à Chebaa, mais nous n’avons rien vu sur le terrain. Nous attendons que la Syrie accepte de recevoir le président du Conseil, Fouad Siniora, pour que les décisions issues du dialogue se concrétisent. » M. Joumblatt a en outre évoqué « une présence syrienne dans certaines régions libanaises », précisant que « l’État libanais prendra les mesures nécessaires pour que la question des frontières entre les deux pays soit réglée ». M. Joumblatt a conclu en déclarant : « Il est temps que le Liban vive en paix. Nous verrons ensuite avec les États arabes comment recouvrer les droits palestiniens légitimes, conformément aux résolutions internationales concernant la Palestine. Et nous pouvons faire cela politiquement. » Par ailleurs, le leader du PSP a rencontré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Abou el-Gheit, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le chef des SR égyptiens, le général Omar Sleimane. Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a accompagné M. Joumblatt dans toutes ses rencontres.

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a réaffirmé hier, depuis Le Caire, où il a rencontré le président égyptien, Hosni Moubarak, qu’il souhaitait le désarmement du Hezbollah, estimant qu’il était « inacceptable » que le parti de Dieu conserve ses armes jusqu’à un règlement du conflit dans la région.
« Pourquoi le Liban devrait-il être le seul pays à demeurer une...