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Soudan - Le gouvernement a l’obligation de désarmer les djanjawid, affirme Zoellick Sous pression, Khartoum et la principale faction rebelle du Darfour signent l’accord de paix

Le gouvernement soudanais et la faction majoritaire du mouvement rebelle du Darfour ont signé hier à Abuja l’accord de paix dans cette province soudanaise présenté par la médiation de l’Union Africaine et la communauté internationale, a constaté un journaliste de l’AFP. L’accord de paix sur le Darfour a été signé par la faction majoritaire du Mouvement/Armée de libération du Soudan (SLM) dirigée par Minni Minnawi et par le gouvernement soudanais, représenté par son négociateur en chef Magzoub al-Khalifa, lors d’une cérémonie à Aso Rock, le palais présidentiel nigérian. En revanche, l’autre rébellion, le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), est restée campée sur ses positions de refus de cet accord de paix, de même que la faction minoritaire du SLM dirigée par Abdel Wahid Mohammad al-Nour. Le président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, hôte des pourparlers intersoudanais depuis presque deux ans, et le président en exercice de l’Union africaine (UA) le Congolais Denis Sassou N’Guesso assistaient à cette cérémonie, ainsi que le médiateur en chef de l’UA, le Tanzanien Salim Ahmed Salim, a constaté l’AFP. Les responsables de l’UA et les partenaires internationaux de la médiation ont eu toute la journée des consultations avec les délégués de Khartoum et des deux factions du SLM pour aboutir à cette ratification, qui intervient après deux ultimatums de la médiation. La faction du SLM de M. al-Nour ne s’est pas encore exprimée sur son choix, alors que des bruits de couloirs faisaient état de son ralliement à la position de la faction majoritaire dans l’après-midi vendredi. Le JEM, qui s’est refusé à retourner à la table des négociations hier, estime que le projet ne répond notamment pas à sa demande de faire du Darfour une seule région autonome au lieu des trois entités actuelles, qu’il qualifie de point « non négociable », a déclaré son négociateur en chef, Ahmad Tugod. Le secrétaire d’État adjoint américain, Robert Zoellick, qui a pris une part active à l’obtention de ce consensus, avait précisé peu avant la cérémonie de signature, que le texte fait également « obligation à Khartoum de désarmer et de neutraliser les djandjawid ». Les milices arabes progouvernementales djandjawid sont accusées des pires atrocités depuis le début de la guerre au Darfour il y a trois ans : viols, massacres de civils, pillages, qui ont poussé Washington a accuser Khartoum de « génocide ».
Le gouvernement soudanais et la faction majoritaire du mouvement rebelle du Darfour ont signé hier à Abuja l’accord de paix dans cette province soudanaise présenté par la médiation de l’Union Africaine et la communauté internationale, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’accord de paix sur le Darfour a été signé par la faction majoritaire du Mouvement/Armée de...