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Olympisme - Jacques Rogge confiant en la capacité des Chinois à gérer les problèmes de pollution Pékin promet de l’air pur aux athlètes

Les autorités de Pékin, l’une des villes à l’atmosphère la plus irrespirable au monde, promettent un air pur aux athlètes du monde entier qui participeront aux Jeux olympiques de 2008. En janvier, les habitants de la capitale chinoise – plus de 15 millions – ont vécu le mois le plus pollué depuis six ans en raison notamment de l’augmentation du nombre de voitures, d’une consommation d’énergie en hausse et du nombre important de chantiers. Pourtant, Wang Dawei, chargé de la qualité de l’air au sein de l’Agence de la protection de l’environnement de Pékin, affiche son optimisme. « Avec toutes les mesures que nous préparons, j’ai confiance dans le fait que la qualité de l’air sera très bonne durant les Jeux olympiques. Cela ne sera vraiment pas un problème », dit-il à l’AFP. L’une des mesures-clés de l’arsenal antipollution que préparent les autorités concerne les automobiles, qui, en raison de la hausse du niveau de vie, s’imposent de plus en plus face aux traditionnelles bicyclettes dans les rues de la capitale chinoise. En 2005, plus de mille voitures neuves par jour ont été vendues à Pékin, portant leur nombre à 2,6 millions. Pour 2008, elles devraient être 3,5 millions. Pour M. Wang, la priorité est d’arriver à en laisser une grande majorité au garage. L’objectif des autorités est de réduire le nombre de voitures en circulation à 1,85 million durant les deux semaines des JO, explique-t-il. Les responsables préparent actuellement la mise en œuvre des mesures, prévoyant notamment des incitations pour les conducteurs qui se prêteront au jeu, comme des vacances gratuites ou des abonnements gratuits pour les transports publics. Vieux autobus et taxis à la casse De plus, deux mois avant les JO, tout chantier sera interdit, les usines et centrales électriques polluantes seront fermées et les routes seront aspergées régulièrement pour éviter la poussière. La Chine utilisera même des avions et des fusées pour disperser dans les nuages de l’iodure d’argent ou du nitrogène liquide afin de provoquer des pluies et se débarrasser ainsi des particules en suspension. Par ailleurs, ces dernières années, 4 000 vieux autobus et 30 000 taxis ont été retirés de la circulation, remplacés par des véhicules aux normes plus strictes en matière d’émissions de polluants. Plus de cent centrales électriques au charbon et des usines polluantes ont été déplacées hors de la ville et les mines des environs ont fermé leurs portes. La plupart des édifices et des industries utilisent désormais le gaz naturel ou du charbon produisant moins d’émissions de soufre, alors que des millions d’arbres ont été plantés. « Le progrès a été lent, mais sans tous ces projets, la qualité de l’air aurait été pire que ce qu’elle est actuellement », assure M. Wang. Mercredi à Séoul, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s’est dit confiant en la capacité des Chinois à gérer ces problèmes de pollution. « Il y a des problèmes écologiques, mais nos amis chinois font tout ce qu’ils peuvent pour les prévenir et trouver des solutions », a-t-il dit.

Les autorités de Pékin, l’une des villes à l’atmosphère la plus irrespirable au monde, promettent un air pur aux athlètes du monde entier qui participeront aux Jeux olympiques de 2008.
En janvier, les habitants de la capitale chinoise – plus de 15 millions – ont vécu le mois le plus pollué depuis six ans en raison notamment de l’augmentation du nombre de voitures,...