Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Le président que nous voulons

Si jamais un nouveau président doit être élu, dès maintenant, nous disons que nous n’accepterons pas un président incolore, inodore et sans aucune assise populaire libanaise. Dès maintenant, nous disons que nous n’accepterons pas d’avoir un président parmi ceux qui réfléchissent dix fois avant de parler afin qu’ils soient acceptés de tous les décideurs : la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Amérique, la France... et cela même s’ils ne sont pas agréés par le peuple libanais. Nous voulons un président libanais et pour les Libanais. Il est temps aujourd’hui que le Liban ait un président non seulement réclamé mais accepté et préoccupé par le peuple libanais, même si la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Amérique, la France et d’autres en veulent quelqu’un autre car nous disons dès à présent que si nous ne voulons pas de leur président, il ne viendra pas. Désormais, nous ne devons plus et nous ne pouvons plus accepter un président qui ne soit pas libanais avant d’être syrien, saoudien, égyptien, américain, français ou autre... Toutes les initiatives arabes pour le Liban se sont retournées contre lui : les accords du Caire ont donné naissance à un État palestinien au Liban, la Force arabe de dissuasion s’est transformée en armée d’occupation syrienne et l’accord de Taëf a légalisé l’occupation syrienne, devenue « présence syrienne », qui mit en place un régime satellite au Liban durant quinze ans, qui poussa à l’exil un million de Libanais et réprima et emprisonna nos jeunes. Nous ne resterons pas passifs, nous n’en avons pas le droit, nos martyrs sont tombés pour que le Liban et les Libanais jouissent d’une liberté de décision. Avec force, nous réclamons de nouvelles élections législatives basées sur une nouvelle loi électorale juste et représentative, basée sur le caza ou la petite circonscription avec la participation des émigrés qui sont une grande force pour le Liban. Dr Fouad ABOU NADER Ancien chef des Forces libanaises
Si jamais un nouveau président doit être élu, dès maintenant, nous disons que nous n’accepterons pas un président incolore, inodore et sans aucune assise populaire libanaise. Dès maintenant, nous disons que nous n’accepterons pas d’avoir un président parmi ceux qui réfléchissent dix fois avant de parler afin qu’ils soient acceptés de tous les décideurs : la Syrie,...