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SPECTACLE - Au Casino du Liban «Danse Sing»: survol en feu roulant des succès chantés et dansés de 1930 à 2006

Dancing? Dansing? Ni l’un ni l’autre. Ne vous fiez ni à la phonétique ni à l’orthographe! Car le spectacle importé du Canada, arrivé en droite ligne du Québec, s’intitule Danse Sing, et en bon bilinguisme, cela veut tout dire! Danser et chanter, en toute simplicité et joie. Voilà une revue délurée, charmante, gaie, jeune et dynamique qui prend d’assaut, jusqu’au 23 avril, les planches de la salle des ambassadeurs du Casino du Liban (Maameltein). Une revue tout en panache, paillettes, perlettes, canotiers, hauts de forme ou chapeaux melon, froufrous et soieries, avec cinquante-deux numéros, vingt-deux décors, 450 costumes et déjà plus de sept cent mille spectateurs à travers le monde. De 1930 jusqu’à nos jours, c’est un survol en feu roulant des plus grands succès de la radio et de la scène. Chansons qui ont bercé et ponctué la vie de plusieurs générations avec des chorégraphies ramenant en toute subtilité les atmosphères d’autrefois et d’aujourd’hui; voyage fabuleux où sont abordés, sur un ton endiablé et sans perdre le souffle, les plus grands tubes pour plus de soixante-quinze ans, autrement dit, presque trois quarts d’un siècle! Du cancan au charleston, des claquettes au rock’n roll, du rave au rap, du fox trot aux mélodies sentimentales, du stomping au folklore irlandais jusqu’à Madonna en passant par Elvis Presley, Sheila, Françoise Hardy, les Village People, les Beach Boys, Ricky Martin, John Travolta, Michael Jackson et, bien sûr, la plus internationale et célébrée des Canadiennes, Céline Dion… Et la liste est loin d’être exhaustive, car le spectateur est pris dans cette joyeuse mitraille de chansons qu’on n’oublie pas. Un hit- parade prestement enlevé comme un film qui déroule mystérieusement sa magique et enchanteresse pellicule. Chorégraphies adroitement menées, épousant chacune des chansons avec un changement rapide des costumes chatoyants et des décors faisant reviver, sous les spots, plages, gratte-ciel de New-York ou quai de gare des années 1930 où s’agitent des GI en quête de flirt… Quatre musiciens vêtus de noir assurent, avec guitare électrique, trompette et saxo, tous les moments chaleureux et nostalgiques… Les chanteurs ont de la prestance et tous de belles voix, même si leur plastique, notamment les deux femmes leaders de la troupe, n’est pas idéale pour des meneuses de revue exigeant, quand même des galbes moins boudinées… Mais tout cela est broutilles à côté d’un spectacle brillant, coloré, mené tambour battant, prestement enlevé et dont le joyeux et survitaminé esprit d’équipe est d’une saine et délicieuse contagion. Bravo, les Canadiens! Edgar DAVIDIAN
Dancing? Dansing? Ni l’un ni l’autre. Ne vous fiez ni à la phonétique ni à l’orthographe! Car le spectacle importé du Canada, arrivé en droite ligne du Québec, s’intitule Danse Sing, et en bon bilinguisme, cela veut tout dire! Danser et chanter, en toute simplicité et joie. Voilà une revue délurée, charmante, gaie, jeune et dynamique qui prend d’assaut, jusqu’au...