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Les clefs de la maison (Le chiavi di casa), de Gianni Amélio (2004) Les clefs de la maison est librement inspiré du roman Nés deux fois de Giuseppe Pontiggia. Le titre du film fait allusion au passage de l’enfance à l’adolescence, quand les parents autorisent leurs enfants à rentrer tard le soir, à ouvrir la porte de la maison sans frapper. Le film raconte l’impossibilité de sortir du cadre paternel (ou maternel), de se passer de la protection des adultes. Il aborde avec pudeur et sans pathos un sujet difficile, les retrouvailles d’un père avec son fils. Émotion garantie. L’histoire: Paolo est un garçon de quinze ans. Après la mort de sa mère lors de sa naissance, il a été recueilli et élevé par son oncle et sa tante. Il n’a jamais rencontré son père Gianni, celui-ci étant dépassé par le double handicap de son fils et traumatisé par la mort de sa femme. Néanmoins, Gianni accepte de l’accompagner à Berlin dans un hôpital spécialisé où l’enfant se rend chaque année… Avec Charlotte Rampling, Kim Rossi Stuart, Andrea Rossi, Alla Faerovich et Pierfrancesco Favino. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 31 mars à 19h Just a Kiss, de Ken Loach (1997) L’idée de cette histoire, basée sur le thème de l’affrontement entre appartenances religieuses et élans du cœur, est venue à l’esprit du scénariste Paul Laverty suite aux attentats du World Trade Center et notamment de la vague de xénophobie qui s’est ensuite développée aux États-Unis. Cet événement a effectivement prouvé que la perception que le monde a de chacun est très fragile. Le scénariste s’est également inspiré du poème éponyme de Robert Burns. Dans ce film, Ken Loach introduit un univers social nouveau, la petite bourgeoisie. Just a Kiss prend place dans un quartier aisé de Glasgow où se côtoient plusieurs communautés et religions. Avec toujours autant de réalisme et de vérité, le cinéaste aborde un sujet d’actualité défendu par des comédiens totalement habités par leur personnage. L’histoire: Casim Khan, émigré pakistanais de la deuxième génération, travaille comme DJ dans une discothèque de Glasgow et rêve de monter son propre club. Ses parents, Tariq et Sadia, musulmans pratiquants, ont décidé de le marier à sa cousine, Jamine, dont ils attendent l’arrivée en Écosse. Leur projet semble bien compromis quand Casim s’éprend de Roisin. Jeune enseignante, Roisin est différente de toutes les filles que Casim a fréquentées jusqu’alors. Elle n’est pas seulement belle et intelligente, mais aussi volontaire, indépendante et catholique. Avec Ron Eldard, Kyra Sedgwick, Patrick Breen et Marisa Tomei. Mardi 4 avril à 20h30, auditorium de l’ESA À tout de suite, de Benoît Jacquot (2004) Cycle «cinéastes de notre temps». Inspiré d’une histoire vraie, le cinéaste dresse le portrait d’une jeune femme dans les années 70. À la fois fait divers, récit intimiste et road-movie, À tout de suite défend des choix formels bien pensés. Le fait de filmer en noir et blanc et caméra à l’épaule apporte effectivement au film simplicité et authenticité. Il permet également de mettre en valeur le naturel des acteurs. Ce long-métrage a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes en 2004, dans le cadre de la section Un certain regard. L’histoire: quand elle raccroche le téléphone après un «à tout de suite» de son voyou d’amoureux qui vient de commettre un braquage sanglant, elle sait dans quel engrenage elle met le doigt. Elle va pourtant le suivre sans ciller, lui et son complice, dans une cavale autour du monde, de résidences de luxe en hôtels crasseux… Avec Isild Le Besco, Ouassini Embarek et Nicolas Duvauchelle. CCF, salle Montaigne, mercredi 5 avril à 19h15
Les clefs de la maison (Le chiavi di casa),
de Gianni Amélio (2004)

Les clefs de la maison est librement inspiré du roman Nés deux fois de Giuseppe Pontiggia. Le titre du film fait allusion au passage de l’enfance à l’adolescence, quand les parents autorisent leurs enfants à rentrer tard le soir, à ouvrir la porte de la maison sans frapper. Le film raconte...