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De battre mon cœur s’est arrêté, de Jacques Audiard (2005) César du meilleur réalisateur – 2006 De battre mon cœur s’est arrêté est le remake de Mélodie pour un tueur (Fingers), de James Toback, sorti en 1978. Si le film original prenait pour cadre le milieu de la mafia italo-new-yorkaise, l’intrigue de De battre mon cœur s’est arrêté se situe pour sa part dans le monde de l’immobilier. Audiard a choisi de tourner en grande partie caméra à l’épaule avec de nombreux plans-séquences, afin de tout filmer du point de vue du personnage principal, permettant ainsi aux spectateurs de ressentir et de vivre les mêmes événements que le héros. Cette quête sombre et torturée d’un jeune homme se veut incroyablement poignante et saisissante. La caméra ne lâche pas une seconde Romain Duris, lequel offre une prestation volontairement très physique qui ne peut que nous scotcher. Les personnages secondaires sont aussi impressionnants, que ce soit Niels Arestrup ou Linh-dan Pham. De battre mon cœur s’est arrêté est une œuvre ou chaque scène déborde de vie, d’émotion et de sensation. Impossible de ne pas vibrer face à tant d’énergie, face à des hommes et des femmes qui se parlent sans s’écouter et qui ne sont unis que par la musique. L’histoire: à 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l’immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu’il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu’il rêvait de devenir, à l’image de sa mère. Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition. Avec Niels Arestrup, Romain Duris, Linh-dan Pham, Jonathan Zaccaï, Gilles Cohen, Aure Atika et Emmanuelle Devos. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 24 mars à 19h Les oiseaux, d’Alfred Hitchcock (1963) Ce classique d’Hitchcock est inspiré du roman éponyme de Daphné Du Maurier, paru en 1952. Les oiseaux constitue l’unique incursion du cinéaste dans le domaine du pur fantastique. Cependant, comme dans la plupart de ses œuvres, l’histoire présente des personnages de classe moyenne qui font face à des situations extraordinaires: ici l’attaque des oiseaux. Cette attaque semble d’ailleurs être une réponse à une société humaine en pleine décadence. Toujours aussi terrifiant, captivant et angoissant, le réalisateur nous offre là une expérience mémorable, une histoire fascinante menée par des acteurs menaçants : les oiseaux. L’histoire : un charmant couple décide de s’évader un week-end dans la petite station balnéaire de Bodega Bay. Soudain, Mélanie (Tippi Hedren) se fait sauvagement agresser par une mouette. Les incidents se multiplient dans cette petite ville où, désormais, les oiseaux règnent… Avec Tippi Hedren, Rod Taylor, Jessica Tandy, Suzanne Pleshette et Veronica Cartwright. Auditorium de l’ESA, mardi 28 mars à 20h30 Regarde les hommes tomber, de Jacques Audiard (1994) Césars de la meilleure première œuvre, du meilleur montage et du meilleur espoir masculin (Mathieu Kassovitz) – 1995 Pour son premier long-métrage, Jacques Audiard (fils de Michel Audiard) a choisi d’adapter le roman Triangle de Teri White. Sombre road-movie autour des thèmes de la filiation, de l’obsession, de la loyauté et de la trahison, Regarde les hommes tomber met en scène des héros « en apprentissage » de l’existence, des héros mêlés aux questions d’abjection et de rédemption. L’histoire : Simon mène une vie ennuyeuse dont les seuls moments de joie sont ses retrouvailles avec son meilleur ami, Mickey. Quand Mickey est blessé en service et tombe dans le coma, Simon abandonne famille et travail et se lance à la recherche des meurtriers de son ami. Avec Jean-Louis Trintignant, Jean Yanne, Mathieu Kassovitz et Bulle Ogier. CCF, salle Montaigne, mercredi 29 mars à 19h15
De battre mon cœur s’est arrêté,
de Jacques Audiard (2005)

César du meilleur réalisateur – 2006
De battre mon cœur s’est arrêté est le remake de Mélodie pour un tueur (Fingers), de James Toback, sorti en 1978. Si le film original prenait pour cadre le milieu de la mafia italo-new-yorkaise, l’intrigue de De battre mon cœur s’est arrêté se situe pour sa part...