Walid Slaybi décoré par la France pour son combat en faveur de l’aboliton de la peine de mort

L’ambassadeur de France, Bernard Émié, a décerné hier à Walid Slaybi, économiste et écrivain, la médaille du Prix des droits de l’homme de la République française, en reconnaissance notamment pour sa campagne en faveur de l’abolition de la peine de mort. Président de l’Association libanaise pour les droits civils, M. Slaybi est l’initiateur et le coordinateur général de la campagne nationale pour l’abolition de la peine capitale au Liban. Au cours d’une cérémonie officielle, M. Émié a rendu hommage à l’action de longue haleine menée par ce « militant convaincu et actif depuis plus de vingt ans en faveur de la non-violence et de la défense de la promotion des droits de l’homme ». « Ce combat qu’il mène depuis de longues années, il l’a conduit en commun avec Mme Ugarit Younan », a-t-il affirmé en hommage également à cette dernière. « Le prix des droits de l’homme de la République française est plus qu’une tradition. C’est chaque année un hommage rendu au courage, au dévouement et à la générosité de ceux qui s’engagent pour défendre les droits de l’homme partout dans le monde », a précisé le diplomate. M. Émié a en outre souligné que la Commission nationale consultative des droits de l’homme, fondée par le grand juriste René Cassin, est directement rattachée au Premier ministre. Elle incarne la tradition française d’humanisme et d’attachement aux droits de l’homme et organise chaque année un prix destiné à aider des associations françaises et étrangères œuvrant dans ce domaine particulier. « À travers leur engagement quotidien, à travers leur dévouement au service de leur cause, les associations montrent que ce combat vaut d’être mené, qu’en se mobilisant sans compter, on peut changer les choses et faire avancer la justice et la solidarité dans le monde », a-t-il conclu.