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Actualités - CHRONOLOGIE

Courrier La résistance, selon Pierre Raffoul

Dans le cadre des rencontres débats du Club Charles Hélou, l’espace Naoum Khattar du Collège Notre-Dame de Jamhour a reçu Pierre Raffoul, membre du Courant patriotique libre, pour un témoignage devant un auditoire très attentif. M. Raffoul a évoqué son expérience dans la résistance tout au long de la guerre ; comment elle l’avait mené du Tanzim aux Forces libanaises puis aux côtés du général Michel Aoun. Pierre Raffoul a notamment souligné que tout au long de cette lutte pour un Liban qu’il voulait parfaitement libre, il a pris conscience du fait que la résistance n’est efficace et effective que si elle est accompagnée d’un mouvement populaire. La résistance doit pouvoir s’intégrer à la population comme « un poisson dans l’eau », vu qu’elle ne peut survivre sans un soutien populaire, pour légitimer des armes étrangères à celles de l’armée. Le débat s’est ensuite organisé autour de l’accord CPL-Hezbollah, des armes du parti de Dieu, de l’élection présidentielle et d’un candidat incontournable, le député Michel Aoun. Mais par-delà les sujets d’actualité, le membre actif du CPL a souligné l’importance du dialogue (encore et toujours) entre les différents partis libanais et des initiatives que le mouvement s’apprête à prendre dans ce sens, notamment avec le Parti socialiste progressiste et le courant des Forces libanaises. À la lumière des propos de M. Raffoul, j’ai réalisé l’importance de l’engagement politique et social au sein de toute nation. Mais une question reste en suspens dans le contexte de la politique politicienne : à quoi devrait-on accorder la priorité ? Au politique ou au social ? L’un sert l’autre, certes. Mais ce que je vois à la télévision et à la une des journaux, est-ce vraiment de la politique ? Est-ce cela l’art de gouverner ? Pour quelle « cause » faut-il donc se battre en priorité au sein des institutions étatiques ? Dois-je lutter pour la destitution d’une personne attachée à son poste et qui pense servir le pays à sa façon (comme moi et vous à notre façon), ou alors pour le budget de la CNSS à l’avenir incertain ? Toujours est-il que la lutte s’impose. « Résister » n’est pas synonyme de « tenir bon », mais de « faire face à » dans l’espoir de maîtriser et de dépasser. Halim MADI Terminale Notre-Dame de Jamhour
Dans le cadre des rencontres débats du Club Charles Hélou, l’espace Naoum Khattar du Collège Notre-Dame de Jamhour a reçu Pierre Raffoul, membre du Courant patriotique libre, pour un témoignage devant un auditoire très attentif.
M. Raffoul a évoqué son expérience dans la résistance tout au long de la guerre ; comment elle l’avait mené du Tanzim aux Forces libanaises...