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Les lecteurs ont voix au chapitre

La promotion du béton J’ai lu avec effroi l’article paru dans L’Orient-Le Jour (du jeudi 9 mars): «Monnot, des changements à l’horizon.» Le signataire de cet article fait-il la promotion de la société de Conseil et gestion immobilière citée? Allons-y, encourageons la construction de tours, la spéculation immobilière, facilitons la promotion du béton, écrasons les amoureux des belles pierres du haut de ces tours, coupons les eucalyptus! Ainsi, Achrafieh gardera son âme... Carmen KHOURY JACQUEMOND Pour un dialogue constructif Je vous en supplie, sortez-nous quelque chose de ce dialogue tant attendu pour que les Libanais, tous les Libanais, puissent se reconnaître et se rencontrer librement, dans un État souverain et libre de toute ingérence étrangère! Pour l’amour du ciel, écoutez qui vous voulez, mais aimez notre pays comme vous prétendez tous le faire! Le Liban a besoin de tous ses enfants. Joseph MAROUN Papeete Dialogue et centre-ville On ne peut pas dire que 2005 a été une année idéale pour le centre-ville (en général) et ses différents commerces (en particulier). C’est vrai que le pays tout entier a souffert l’année passée, mais le centre-ville a écopé de la plus grande part du gâteau, en commençant par l’horrible assassinat du 14 février, puis avec les différentes manifestations et autres sit-in qui ont suivi. Cela va sans dire que ça n’a aidé ni les restaurants ni les commerces de notre «Downtown» national. Soit, on pouvait se faire une raison en pensant que c’était pour le mieux. «On sacrifie quelques mois s’il le faut», disaient certains propriétaires dont le sens patriotique dépassait alors tout intérêt financier et commercial. C’était justifiable, et chaque commerçant lésé pouvait y trouver une consolation. Mais aujourd’hui, comment leur faire gober le «dialogue» qui paralyse tout leur secteur? Comment justifier que le choix du lieu soit une décision « délibérée » et non pas la conséquence d’un acte ou d’un attentat commis par X? Comment se faire une raison dans un climat de tension omniprésent et une situation économique qui n’est pas au mieux? N’aurait-il pas été plus logique et moins insultant pour les honnêtes citoyens commerçants ou tout simplement employés d’organiser le «dialogue» dans une région plus éloignée, moins centrale et, par la même occasion, plus adéquate pour la sécurité de nos représentants? Tarek-Gabriel SIKIAS Incompréhensible Ces politiciens supposés nous sortir de la crise que nous vivons depuis trente ans en sont-ils effectivement capables? Est-il normal que, pour dialoguer, ils s’enferment en plein centre-ville de Beyrouth, mobilisant des centaines de sociétés et interdisant presque l’accès des bonnes gens à leurs bureaux? En tant qu’experts en politique, économie et autres, ne leur semble-t-il pas plus logique de laisser la vie dans la capitale poursuivre son cours et d’aller eux-mêmes s’isoler dans quelque village lointain, à accès limité où, par la même occasion, ils rendraient le travail des militaires et des gendarmes bien plus facile? Samer RAGHEB Bombe à retardement ? Chaque matin je quitte ma maison à Achrafieh pour mon bureau à Jounieh et chaque matin il y a un embouteillage sur l’autoroute de La Quarantaine vers Dora. Le phénomène qui me rend perplexe et m’inquiète est représenté par tous ces jeunes gens qui se faufilent entre les voitures et nous harcèlent pour nous demander d’acheter leurs produits. Des boîtes de parfum (frelatées?), des montres, etc. Les mêmes visages, les mêmes têtes, le même code vestimentaire des personnes qui ont envahi Tabaris et les ruelles d’Achrafieh un certain 5 février… Ce sont des hommes pleins de santé, qui peuvent travailler. Aucun conducteur ou passager de voiture n’est tenté de leur acheter quoi que ce soit. Une offre sans aucune demande, cela défit les lois du marché! Je voulais juste attirer l’attention de mes concitoyens sur un sujet que je considère comme important. Il ne s’agit pas des mendiants que l’on rencontre dans nos ruelles, ni des marchands d’encens ou de bougies postés devant une église. Une bombe à retardement? Hadi FAYÇAL Une nouvelle indépendance ? Concernant l’élection présidentielle ou les réformes administratives ou judiciaires, le 8 et le 14 du mois de mars en particulier ont été de tout temps deux journées-clés dans l’histoire contemporaine du Liban. Ainsi, en se référant aux archives de L’Orient-Le Jour, nous remarquons qu’avec la réélection de Charles Debbas, en mars 1929, et le fait que son mandat était désormais fixé à six ans, la France, puissance mandataire, avait dû intervenir, le 8 mars 1935, pour imposer une réforme de la Constitution stipulant que le prochain président devrait être désormais un gouverneur français. Puis, en 1936, et toujours un 8 mars, le patriarche s’était prononcé de façon claire sur la situation politique et économique de l’époque. Quant au 14 mars, c’est par le corps enseignant. Sans oublier aussi que c’est un 14 mars 1989 que le général Michel Aoun avait annoncé la bataille de libération. Aujourd’hui, ironie du sort, les partisans du 8 et du 14 mars 2005 sont sous la voûte du Parlement pour essayer de trouver ensemble une solution à la situation. Peut-être qu’avec une petite addition du 8 et du 14 pourront-ils aboutir, moyennant quelques concessions, à ce fameux chiffre 22 qui symboliserait une nouvelle et réelle indépendance. Antoine SABBAGHA Nos espérances ... Nous avions pourtant retenu notre respiration jusqu’à l’asphyxie. Que pouvions-nous faire d’autre ? Manifestement, cela n’a pas suffi... Ce matin, les portes claquent, comme autant d’obus qui se déversent sur nos attentes, celle d’une loi électorale qui assure la représentativité du peuple libanais dans toute sa diversité, celle du dialogue constructif et durable de nos chevaliers de la table ronde. Affligeant messieurs, le résultat est affligeant. N’oubliez pas que le peuple vous regarde. Que si ce peuple a eu souvent la mémoire courte, il n’est pas amnésique pour autant. Jusqu’à présent, nous avions vécu dans l’angoisse... il nous reste encore l’espérance. Alors messieurs, ressaisissez-vous tant qu’il est encore temps. Nada ABOUZEID Avocate au Barreau de Paris À propos d’un accord Le général Michel Aoun est fier d’avoir signé un accord avec le Hezbollah. Cet accord n’a en réalité aucune valeur juridique ou politique. Il ne peut avoir de valeur juridique puisqu’il n’engage les deux parties en rien, d’autant plus que l’État libanais, qui est directement concerné, en est totalement absent. Si le Hezbollah n’en respecte pas les termes, de quel recours le général Aoun dispose-t-il ? Au niveau politique, l’accord mentionne que le désarmement du Hezbollah est lié à la reconnaissance des fermes de Chébaa, au tracé des frontières avec la Syrie (qui ne pourra se faire qu’avec l’accord de celle-ci, donc pas de sitôt, sinon jamais) et à la libération des prisonniers libanais des geôles israéliennes. Autant dire que le désarmement du Hezbollah ne se fera qu’à la signature d’un accord de paix régional global, comprenant probablement la rétrocession du Golan à la Syrie. De ce fait, à travers cet accord, le général Aoun n’a fait que se joindre à l’idée que les armes du Hezbollah sont nécessaires pour aider la Syrie à faire aboutir ses revendications. Joseph KARAM Paris Lycée, années 50 Je m’appelle Henri Hitte, je recherche d’anciens camarades du Lycée français de Beyrouth, des années 1952... Merci de bien vouloir faire suivre... Avec mes meilleurs souvenirs du Liban, où j’ai passé une bonne partie de ma jeunesse.. Amicales salutations. Henri HITTE
La promotion du béton

J’ai lu avec effroi l’article paru dans L’Orient-Le Jour (du jeudi 9 mars): «Monnot, des changements à l’horizon.»
Le signataire de cet article fait-il la promotion de la société de Conseil et gestion immobilière citée?
Allons-y, encourageons la construction de tours, la spéculation immobilière, facilitons la promotion du béton, écrasons...