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Astrid Hastreiter, la « banquière » allemande, veut révolutionner le monde de la finance

En matière d’argent, les hommes aiment jouer, les femmes privilégient la prudence. C’est de ce constat qu’est partie Astrid Hastreiter (photo) pour fonder le premier institut financier dédié aux femmes en Allemagne. Son nom ? La Banque des femmes, tout simplement. Dans le monde ultramasculin de la finance, Astrid Hastreiter fait figure d’ovni. Ni gros cigare ni costume trois-pièces de belle coupe, madame la banquière dirige « un institut des femmes pour les femmes ». « Mais attention, prévient-elle, si nous sommes à l’écoute des femmes, nous ne sommes pas pour autant contre les hommes. » Et pour couper court à tout malentendu, elle précise spontanément : « Je ne vais pas non plus manifester dans les rues pour les droits de la femme. » Ce que constate en revanche cette Munichoise de 41 ans, ancienne ingénieur en technologies de l’information, c’est que « pour certaines femmes, aller voir leur banquier, c’est comme aller chez le dentiste ». Une échéance nécessaire mais pas forcément agréable, qu’on a tendance à repousser aux calendes grecques. Mme Hastreiter veut également en finir avec le cliché de la femme dilapidant l’argent du ménage dans les boutiques. Mais si elle s’est déjà assurée du nom de domaine « frauenbank.de » sur Internet, elle est encore loin d’avoir amassé suffisamment d’argent pour décrocher une licence bancaire.
En matière d’argent, les hommes aiment jouer, les femmes privilégient la prudence. C’est de ce constat qu’est partie Astrid Hastreiter (photo) pour fonder le premier institut financier dédié aux femmes en Allemagne. Son nom ? La Banque des femmes, tout simplement. Dans le monde ultramasculin de la finance, Astrid Hastreiter fait figure d’ovni. Ni gros cigare ni costume...