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Terrorisme - Fahd al-Joweir serait impliqué dans l’attentat manqué de Abqaiq Le chef local d’el-Qaëda parmi les cinq « suspects » abattus il y a deux jours à Ryad

Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé hier la mort du chef de la branche locale d’el-Qaëda, Fahd ben Faraj ben Mohammad al-Joweir, tué il y a deux jours avec quatre autres suspects pour leur implication, selon lui, dans un attentat manqué contre un complexe pétrolier. Dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA, le ministère identifie 4 des 5 personnes tuées lundi dernier, précisant que le Saoudien Fahd ben Faraj ben Mohammad al-Joweir, 36 ans, « qui a été un moment en Afghanistan, a coopéré avec “la minorité des égarés” (...) avant de prendre la responsabilité des cellules criminelles » après la liquidation des anciens chefs du groupe. « La minorité des égarés » est l’expression utilisée dans la terminologie saoudienne pour désigner l’« Organisation d’el-Qaëda dans la péninsule des Arabes », la section locale du réseau terroriste. Avant Fahd al-Joweir, le dernier chef connu d’el-Qaëda en Arabie fut Saleh al-Oufi, tué en août 2005. Il avait succédé à Abdel Aziz al-Mouqrin, lui-même tué dans des affrontements avec les forces de sécurité en juin 2004 à Ryad. Outre al-Joweir, les trois autres personnes tuées lundi ont été identifiées dans le communiqué comme étant les Saoudiens Ibrahim ben Abdallah al-Moutair, 22 ans, un spécialiste de l’Internet, Abdallah ben Mouhaya ach-Chammari, 25 ans, et Jaffal ben Rafie ach-Chammari. Le cinquième suspect tué n’a pas été encore identifié. Les trois premiers figurent sur une liste, établie en juin dernier par le ministère de l’Intérieur, comportant les noms des 36 personnes le plus suspectées d’être liées aux violences revendiquées par des partisans d’el-Qaëda, qui ont fait, depuis mai 2003, au moins 274 tués (90 civils, 54 agents de sécurité et 130 combattants), selon un bilan officiel. Les autorités saoudiennes ont, depuis, affirmé avoir arrêté, obtenu la reddition ou tué certains des suspects figurant sur la liste. Le Marocain Younès al-Hayari, qui figurait en tête de liste, a été tué en juillet 2005. Dix-neuf activistes de cette liste sont toujours recherchés. En établissant la liste, le ministère de l’Intérieur avait indiqué que 21 des 36 suspects se trouveraient à l’étranger. Les cinq hommes ont été tués lundi près de Ryad dans des accrochages avec les forces de sécurité, trois jours après l’attentat manqué contre le complexe pétrolier de Abqaid, dans l’est de l’Arabie saoudite. Un sixième suspect a été arrêté dans une opération séparée à l’est de Ryad, avait indiqué le ministère. Dans son communiqué d’hier, le ministère affirme que Fahd Al-Joweir, Jaffal al-Chammari et Abdallah al-Chammari ont « participé » à l’attentat déjoué vendredi par les autorités saoudiennes à Abqaiq qui s’est soldé par la mort de deux kamikazes et de deux agents de sécurité. Les deux kamikazes figuraient également sur la liste des 36, avait indiqué dimanche le ministère de l’Intérieur. La branche saoudienne d’el-Qaëda avait revendiqué l’attentat manqué contre le complexe pétrolier de Abqaiq, considéré comme le plus grand au monde. Ce complexe fournit 10 % de la production quotidienne mondiale et 70 % de la production saoudienne de près de 9,5 millions de barils par jour. Le groupe a menacé de continuer à s’en prendre aux installations pétrolières en Arabie saoudite, le premier exportateur de brut au monde.
Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé hier la mort du chef de la branche locale d’el-Qaëda, Fahd ben Faraj ben Mohammad al-Joweir, tué il y a deux jours avec quatre autres suspects pour leur implication, selon lui, dans un attentat manqué contre un complexe pétrolier.
Dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA, le ministère identifie 4 des 5...