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Israël marque discrètement le 78e anniversaire d’Ariel Sharon, dans le coma depuis 54 jours

Israël a discrètement marqué hier le 78e anniversaire de son Premier ministre Ariel Sharon, plongé depuis 54 jours dans un coma profond. Les deux fils du chef de gouvernement, Omri et Gilad, sont venus avec quelques amis pour marquer cet événement que la famille avait voulu célébrer dans la discrétion. À l’extérieur de l’hôpital Hadassah Ein Kérem, il n’y avait pas la foule qui s’était massée lors de son hospitalisation, le 4 janvier, à la suite d’une grave hémorragie cérébrale. Seules des équipes de télévision, des photographes et des journalistes du monde entier sont là, en permanence, à l’affût des bulletins de santé. Né en 1928 en Palestine sous mandat britannique, M. Sharon, qui est devenu l’homme incontournable de la scène politique israélienne, avait été élu triomphalement au poste de Premier ministre le 6 février 2001, puis réélu sans appel, le 28 janvier 2003. Depuis sa perte de conscience, ses fonctions sont assurées à titre intérimaire par M. Ehud Olmert qui, s’il dirige les séances du cabinet, ne s’assoit pas dans le fauteuil vide de M. Sharon. Son 78e anniversaire survient alors que son nouveau parti centriste, Kadima, est donné grand vainqueur des prochaines élections législatives du 28 mars, selon les sondages d’opinion. « Jamais auparavant, l’anniversaire du Premier ministre ne devait être célébré aussi discrètement », a écrit le quotidien Maariv. « C’est un jour triste pour nous, et nous ne prévoyons rien de spécial, car ce n’est pas un jour qui se prête à des célébrations », a affirmé un proche collaborateur de M. Sharon au principal quotidien du pays, Yediot Aharonot.
Israël a discrètement marqué hier le 78e anniversaire de son Premier ministre Ariel Sharon, plongé depuis 54 jours dans un coma profond. Les deux fils du chef de gouvernement, Omri et Gilad, sont venus avec quelques amis pour marquer cet événement que la famille avait voulu célébrer dans la discrétion.
À l’extérieur de l’hôpital Hadassah Ein Kérem, il n’y avait pas...