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Besson, Clavier, Dombasle et Youn, victimes des Gérard du cinéma

Luc Besson, Christian Clavier, Arielle Dombasle et Michael Youn sont les principaux lauréats malgré eux des « Gérard du cinéma », nouvelles distinctions saluant « les pires acteurs, réalisateurs et productions du cinéma français ». Équivalents français des Razzie Awards d’Hollywood, les premiers « Gérard du cinéma » ont été décernés au Baron, célèbre discothèque parisienne. Le jury réunit une trentaine de journalistes qui assimilent les César « à une escroquerie dans la mesure où les prestigieuses statuettes, en récompensant le meilleur, cachent le pire de la production française ». Sans surprise, les lauréats n’étaient pas présents pour recevoir les trophées, des parpaings de 10 kg. Dans la catégorie « plus mauvais acteur », Michael Youn a été désigné pour Iznogoud, réalisé par Patrick Braoudé, salué lui-même par deux prix : « plus mauvais réalisateur » et « plus mauvais film ». Arielle Dombasle a remporté le « Gérard du cinéma » de la plus mauvaise actrice dans Le Courage d’aimer, tandis qu’Arthur Jugnot a été désigné « plus mauvais acteur ou actrice fils ou fille de ». L’écrivain et chroniqueur Frédéric Beigbeder, qui assistait à la remise des prix, a estimé à l’AFP, en évoquant son expérience professionnelle, que « récompenser un artiste le rend idiot, alors que la critique négative le fait réfléchir et progresser ». Décernés dans quinze catégories, les « Gérard du cinéma » à l’esprit « potache et révolutionnaire » sont placés « sous la tutelle morale du prénom symbole du patrimoine-cinéma français (Gérard Depardieu, Gérard Jugnot, Gérard Darmon...) ».
Luc Besson, Christian Clavier, Arielle Dombasle et Michael Youn sont les principaux lauréats malgré eux des « Gérard du cinéma », nouvelles distinctions saluant « les pires acteurs, réalisateurs et productions du cinéma français ».
Équivalents français des Razzie Awards d’Hollywood, les premiers « Gérard du cinéma » ont été décernés au Baron, célèbre...