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UNION EUROPÉENNE La Commission maintient ses prévisions de croissance en zone euro

La Commission européenne a maintenu hier sa prévision de croissance économique de la zone euro pour 2006, à 1,9 % du produit intérieur brut (PIB), malgré le net ralentissement enregistré au quatrième trimestre 2005. L’Exécutif européen, qui publie pour la première fois des prévisions intérimaires en plus de celles réalisées au printemps et à l’automne, se montre relativement optimiste. Pour le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, la reprise des investissements, la forte demande, les profits des entreprises et le maintien de bas taux d’intérêt « confirment » la reprise entamée l’été dernier malgré les chiffres « quelque peu décevants » de fin 2005. L’économie allemande s’est arrêtée au quatrième trimestre de l’an dernier et la France n’a guère fait mieux (+0,2 %). Une croissance de 1,9 % constituera une amélioration par rapport à la piètre performance de 2005 (1,3 %), même si l’Union européenne dans son ensemble fera un peu mieux. Pour les Vingt-Cinq, la Commission a légèrement revu sa prévision à la hausse, puisqu’elle escompte une croissance de 2,2 % en 2006, contre 2,1 % prévus en novembre et 1,5 % en 2005. L’économie française croîtrait de 1,9 % en 2006, soit une hausse de 0,1 point par rapport à la prévision de novembre dernier, et l’Allemagne ferait un bond de 0,3 point, à 1,5 %. Parmi les grands pays, l’Italie reste l’homme malade de la zone euro, puisque, après une stagnation en 2005, la croissance ne devrait s’élever qu’à 1,3 % en 2006, alors que la Commission prévoyait encore une hausse de 1,5 % en novembre dernier. L’inflation resterait modérée, à 2,2 % en 2006 tant pour la zone euro que l’Union, ce qui semble démentir les craintes exprimées par la Banque centrale européenne (BCE), prête à relever ses taux d’intérêt au moindre signe de hausse des prix. La demande interne reste le moteur de la croissance et les indicateurs de confiance des consommateurs et des milieux d’affaires pointent vers un « fort rebond de l’activité » au premier trimestre de cette année, souligne-t-elle. C’est d’ailleurs la consommation privée qui a marqué le pas fin 2005, mais la réduction du chômage devrait changer la donne. Dopées par un commerce mondial très soutenu, les exportations apporteront leur contribution à la croissance. À la fin de 2006, a conclu Joaquin Almunia, les grandes économies de la zone euro tourneront pratiquement à leur potentiel, même si certains risques, comme les prix élevés du pétrole ou un ajustement brutal des déficits américains qui pèserait sur la croissance, ne sont pas à écarter.
La Commission européenne a maintenu hier sa prévision de croissance économique de la zone euro pour 2006, à 1,9 % du produit intérieur brut (PIB), malgré le net ralentissement enregistré au quatrième trimestre 2005.
L’Exécutif européen, qui publie pour la première fois des prévisions intérimaires en plus de celles réalisées au printemps et à l’automne, se montre...