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Un peu plus de... Carrière solo

Dans la grande famille des artistes, il y a les chanteurs, les duos et les groupes. Des groupes éphémères (comme les chanteurs), des groupes de 3 ou de 10 personnes, des groupes mythiques… puis les nouveaux concepts, les boys band ou les groupes de télé-crochets. Et comme tout groupe, qu’il soit social, politique ou musical, c’est le leader dont on se souvient généralement. C’est comme ça. En musique, finalement, c’est plutôt logique que celui qui vole la vedette aux autres membres d’un groupe soit le chanteur. Mais souvent, on oublie aussi son nom. Je m’explique. Il y a des groupes dont les leaders sont devenus ultracélèbres : Queen, c’est Freddie Mercury, Depeche Mode, Dave Gahan (et un peu Martin Gore, car parfois il pousse la chansonnette), U2, Bono bien sûr, Blondie c’est surtout Debbie Harry, et l’exemple le plus probant Nicola Sirkis, revenu tout seul sans les 3 membres initiaux du groupe Indochine, mais gardant le nom de la formation, et les non fans n’y ont vu que du feu… Et j’en passe. Mais qui parmi vous pourrait donner le nom du chanteur ou de la chanteuse (si vous n’êtes pas fan bien entendu) des Bangles, des Beach Boys, des Madness, de Kyo, des Scorpions, des Coldplay (mais si, le mari de Gwyneth Paltrow), des Louise Attaque ou des Rita Mitsouko (et ce n’est pas Rita). Difficile, n’est-ce pas ? Alors, il y en a qui assument, qui se sentent plus en sécurité entourés de leurs comparses, et d’autres qui préfèrent se séparer et tenter leur chance en solo. Et dans toute tentative, il y a des réussites et des ratés. Dave Gahan tout seul, ça n’a pas été une grande réussite. Retour donc à la case départ, la case Depeche Mode. Un peu comme Annie Lennox et Dave Stewart bien plus productifs au temps des Eurythmics. Partir pour mieux revenir ? C’est ce qu’a cru Beyoncé Knowles. Elle connaît le succès avec les Destiny Child, la gloire toute seule, puis elle renoue avec ses copines et, finalement, après leur tout dernier album, le trio annonce sa séparation. La carrière solo est donc aléatoire. Des Bronski Beat et des Communards, on aura surtout retenu la voix de Jimmy Sommerville. On en oublie même avec qui il a chanté tel ou tel morceau, puisqu’au final, c’est Jimmy Sommerville l’interprète. Alors chez ceux dont les carrières solo ont marché, les reconversions réussies, on retiendra les noms suivants : Jean-Louis Aubert et même Louis Bertignac (ce qui ne fut pas le cas de Corine) du groupe Téléphone. Calogéro, dix mille fois plus célèbre qu’au temps des Charts. Idem pour Michael Jackson qui a lâché ses frères des Jackson Five. Sortie gagnante pour John Lennon et Paul McCartney. Solo parfait pour George Michael (comment s’appelait son pote des Wham déjà ?). Succès bien mérité pour Gwen Stefani des No Doubt et Robbie Williams dont on oublie souvent qu’il faisait partie des Take That. Pareil pour Justin Timberlake, ex-NSYNC, pour Lauryn Hill et Wyclef Jean (réunis à nouveau dans les Fugees). Carton plein pour Sting, en groupe et en solo (une rareté), ou pour Lou Reed, ex-Velvet Underground, ou encore (voir plus haut) Richard Ashcroft, ex-membre des Verve. Même Matt Pokora y a réussi, malgré un départ bancal et suicidaire avec le groupe Link Up qui avait gagné Popstar sur M6 et dont personne ne se souvient aujourd’hui. Alors mieux vaut être seul que mal accompagné ou accompagné tout court ? C’est à double tranchant. PAR MÉDÉA AZOURI HABIB
Dans la grande famille des artistes, il y a les chanteurs, les duos et les groupes. Des groupes éphémères (comme les chanteurs), des groupes de 3 ou de 10 personnes, des groupes mythiques… puis les nouveaux concepts, les boys band ou les groupes de télé-crochets. Et comme tout groupe, qu’il soit social, politique ou musical, c’est le leader dont on se souvient...