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Les perroquets différencient les langues Les oiseaux de la famille des perroquets sont non seulement capables d’imiter la voix humaine, mais aussi de différencier l’anglais du chinois, selon une expérience réalisée par des chercheurs japonais et rendue publique hier par le quotidien Mainichi Shimbun. L’expérience a consisté à diffuser devant des perruches de Java des enregistrements sonores des traductions anglaise et chinoise de deux célèbres ouvrages japonais, Je suis un chat de Natsume Soseki et Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu. Certaines des perruches n’étaient autorisées à manger qu’après avoir sauté sur le perchoir devant lequel était diffusée la version anglaise. D’autres ne pouvaient s’alimenter qu’après s’être rendues sur le perchoir chinois. Dans 75 % des cas, les oiseaux ont correctement distingué la langue qui allait leur permettre de manger, en se dirigeant vers le bon perchoir. Le japonais n’a pas été employé, car c’est la langue que les oiseaux utilisés pour cette expérience entendent habituellement, a précisé le journal. « Les humains sont capables de différencier les langues, même celles qu’ils ne connaissent pas, à partir de l’intonation et de la prononciation. Il semble que les oiseaux soient dotés de la même faculté », a commenté le professeur de psychologie expérimentale de l’Université Keio, Shigeru Watanabe, qui a dirigé l’expérience. Les Britanniques, champions des « arrêts-maladie » Pas assez de vacances, blues de l’hiver, besoin de recharger ses batteries : le premier lundi de février est le jour où est enregistré un nombre record de congés maladies en Grande-Bretagne, selon une étude réalisée pour la chaîne de télévision britannique Sky Travel. « Début février est un moment très apprécié pour se mettre en arrêt maladie. Le prochain jour férié semble bien lointain, le temps est sombre et beaucoup de gens souffrent encore du blues d’après Noël », explique le Pr Cary Cooper, spécialiste de l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, qui a participé à l’étude. Alors que la pression professionnelle les incite souvent à ne pas prendre tous les congés auxquels ils ont droit, les salariés britanniques, réputés être ceux qui travaillent le plus en Europe, sont mécontents du nombre réduit de leurs vacances et jours fériés, révèle cette étude effectuée auprès de 4 000 employés. La moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’elles allaient prendre au moins un jour d’arrêt maladie cette année, soit pour dormir, récupérer après une gueule de bois, partir en week-end de trois jours ou faire du lèche-vitrines. Mais certains se sont fait démasquer en tombant sur des collègues dans un parc d’attraction ou dans un restaurant alors qu’ils s’étaient fait porter pâles le matin même. Liverpool est la capitale de l’arrêt maladie : les salariés y prennent treize jours d’arrêt maladie par an, contre 3 à Londres. Un requin au bout de la ligne Une Canadienne qui avait eu la surprise de pêcher un requin de 3 mètres de long dans une rivière risque maintenant une amende pour prise illégale car elle n’avait pas de permis pour ce genre de poisson, a rapporté la presse locale. Diane Guillemette pratiquait la pêche sur la glace dans la rivière Saguenay, un affluent du St-Laurent, la semaine dernière, lorsqu’elle a senti une grosse prise au bout de sa ligne. Elle croyait avoir ferré une grosse morue. Mais, après une longue bataille, l’animal qu’elle a réussi à ramener sur la rive enneigée avec l’aide de voisins n’était pas la morue escomptée, mais un requin du Groenland pesant 230 kilos. Sa prise lui a valu une certaine célébrité dans les médias canadiens. Mme Guillemette a cependant eu une nouvelle surprise : deux agents du ministère des Pêches et Océans se sont présentés chez elle pour l’informer que sa prise était illégale, car elle n’avait pas de permis pour pêcher le requin. « On n’a jamais pensé que c’était illégal. Nous avions même pris la peine de nous informer auprès du musée (de biologie marine) du Fjord. On a pris toutes les précautions pour conserver la carcasse du requin en bon état pour les scientifiques », a déclaré Mme Guillemette, ajoutant que les biologistes étaient même ravis d’avoir un spécimen de requin du Groenland pour l’analyser. Mme Gillemette risque une amende variant entre 200 et 8 000 dollars canadiens (entre 180 et 7 000 dollars US). Le détenu cachait un pistolet dans la prison Un détenu a réussi à cacher pendant plus de quatre ans un pistolet semi-automatique dans la prison allemande de Kassel où il purgeait une longue peine pour hold-up. Jugé pour port d’arme prohibé, il a expliqué au tribunal qu’il était assez facile d’introduire des objets interdits dans l’établissement, voire de s’y déplacer avec un grand couteau de cuisine. « Ça ne se remarquait pas ? » a interrogé le président du tribunal. « On me faisait confiance », a répondu le prévenu, en affirmant avoir caché le pistolet à plusieurs endroits différents sans se faire prendre. Des fouilles dans sa cellule n’avaient rien donné, selon le tribunal. Quelques jours avant une tentative d’évasion fin 2004, le détenu a même tiré un coup de feu pour s’assurer que l’arme fonctionnait bien. Un responsable de la prison, entendu comme témoin, a reconnu que la sécurité était défaillante dans cet établissement pénitentiaire. L’arme lui a été confisquée lorsqu’il a tenté de s’évader en se cachant dans un conteneur à papiers. Lors de son interpellation, l’homme, âgé de 46 ans, a tenté de se suicider en se tirant une balle dans la tête. Reconnu coupable de port d’arme prohibé, l’homme a été condamné à un an de prison ferme. Une peine qui s’ajoute à celle qu’il doit purger jusqu’en 2014.